Il a purgé sa peine, on en oublie le meurtre :
Bertrand Cantat m’a toujours paru aussi pleutre,
Mais de l’assassinat de Marie Trintignant,
Moi, je n’oublie rien quand il en sort gagnant !
Le voilà paradant dans ses piètres chansons
Dont je n’ai jamais pu avoir quelque frisson :
De leur platitude j’en ai quelque mémoire,
Son aura il la trouvera en son grimoire.
Il lui aurait fallu un zeste de pudeur
Et non plus son masque d’une quelconque ardeur !
La honte soit sur lui, impudique et goujat…
Personne bien à tort jamais ne s’en vengea.
Ce benêt soutenu pas quelque Noir Désir
N’a jamais franchi le pas que donne un plaisir,
Et replongeant encor dans quelque mascarade,
Il ne pourra jamais sortir hors de sa rade.
Cache-toi, donc Cantat ! Tu n’es qu’un freluquet
Si ta peine est purgée, tu n’es qu’un perroquet,
Ne recherchant qu’un masque pour bien te cacher,
Mais on ne va pas loin, vendant à bon marché. (7/06/2018)