On en fait tout un plat d’Emmanuel Macron,
Mais qu’est-il si ce n’est qu’un tout petit micron
Dans cette galaxie de pauvres politiques
Qui donnent à rire jusqu’aux paralytiques ?
Dans leur bocal on ne les voit que s’agiter,
Ces mouches bourdonnant de leur fébrilité,
On les voit monter à l’assaut de l’élection,
En vrille elles retombent en déréliction.
L’une voudrait voler bien plus vite que l’autre,
Et la voilà muée en guide et en apôtre…
Baragouinant toujours intempestivement,
A en perdre le souffle inconsidérément.
Elles se battent pour soulever le couvercle,
Asphyxiées qu’elles sont au milieu de leur cercle,
A vouloir respirer en se donnant de l’air,
Elles s’épuisent à faire les monte-en-l’air.
De Sirius on les voit toutes tourbillonner
En atomes perdus, comme déracinés…
Leur manquent deux coudes pour pouvoir en jouer
Et donner au spectacle un air plus enjoué. (15/09/16)