Il y a sur le net toujours un farfouilleur
Pour nous prendre en défaut sur nos propres écrits.
Qu’importe qu’il soient dits sur quelque ton railleur,
C’est pour lui la raison qui seule nous maudit.
Et c’est alors que pourront fleurir les menaces
De porter les faits aux instances de justice :
L’impétrant ne sait pas, toujours pris dans sa nasse,
Distinguer du vrai quelques pointes bien factices.
A la poubelle je jette ses conneries :
L’impétrant n’avait pas son esprit éveillé,
Mais il est dangereux et quoique l’on en rie
A sonner une alerte encore ensommeillé.
S’il me lit, l’imbécile, il faut que je lui dise
Que sa pensée n’est que bien touchée quelque part :
Il lui faut du recul qui ne plus interdise
Un empan qui brise celui de salopard.
Vous qui me renvoyez quelques-uns de mes textes
Sans m’en dire comment, sans m’en dire pourquoi,
S’ils sont déterminés par quelque bon prétexte,
Dites-le moi enfin, ne vous tenez plus coi ! (10/04/2019)