Le sort des personnes disparues en Algérie, avant et surtout après les "accords de cessez le feu", dont le respect d’application a donné lieu auprès des autorités militaires et politiques Françaises, a l’indécente réplique des trois petits singes sourds, aveugles et muets.

Dans un contexte où la méfiance aurait du être plus forte que la confiance aveugle, il était plus que nécessaire de protéger avec une plus grande intensité, toutes ces populations désemparées et persécutées, afin de justifier le nettoyage ethnique qui se préparait...

Cinquante et un ans plus tard, ne serait-il pas plus que temps que les services du gouvernement se mettent en quête de plusieurs centaines de Français disparus et non recherchés...

Le temps presse pour les familles, d’être définitivement informées de façon précises et non évasives, et pour notre Pays, de faire oublier l’indignité de l’abandon.

François Paz