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Christian Balboa – L’égalitarisme imbécile des socialistes

, popularité : 8%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Article initialement publié le 25 juillet 2014

Le socialisme : une idéologie contre-productive

Cet article m’a été inspiré par une mesure prise par le gouvernement socialiste :

La suppression des bourses au mérite ! 

Ces bourses étaient attribuées aux bacheliers ayant décroché une mention très bien au bac.

Dans leurs petits esprits étriqués, les socialistes ont dû penser qu’une grande partie de ces « meilleurs élèves » appartenaient à des classes favorisées et donc qu’il n’y avait aucun risque électoral à les pénaliser !

Sauf que ces bourses étaient quand même attribuées sous condition de ressources et donc que ce sont les très bons élèves des classes défavorisées qui vont être frappés.

C’était mon premier exemple de la contre-productivité de l’idéologie socialiste. On sait que la réussite scolaire et l’accession aux grandes écoles est plus difficile pour les élèves de condition modeste. L’objectif de ces bourses au mérite étaient donc de corriger cet état de fait et de donner un petit coup de pouce (1 800 € par an) aux élèves méritants. Mais les socialistes les ont supprimées en promettant de répartir les fonds entre tous les élèves.

C’est ça l’égalitarisme imbécile des socialistes !

Cette mesure vient compléter la suppression des internats d’excellence, une des premières mesures du très sectaire Vincent Peillon. Ces internats permettaient de donner aux élèves modestes et motivés la possibilité d’étudier dans un environnement privilégié.

Cela me rappelle un de mes précédents articles « suppression des internats d’excellence. Le nivellement par le bas, c’est maintenant« .

Il y a bien d’autres exemples de cette contre-productivité, à commencer dans le domaine de l’Education nationale :

  • l’idéologie égalitariste qui a supprimé les classes de niveaux et qui prône que chaque élève reçoive rigoureusement le même enseignement, a entrainé une explosion des cours particuliers que seuls les parents aisés peuvent payer à leurs enfants. Ces mêmes parents contournent la carte scolaire supposée imposer une mixité sociale en louant des studios bidons dans des quartiers dotés d’établissements scolaires plus « fréquentables ». Les socialistes ont ainsi aggravé l’impact de l’appartenance à une classe défavorisée sur la réussite scolaire !
  • L’abaissement constant du niveau du bac, qui s’ajoute à ce refus idéologique de toute sélection à l’entrée des universités, emmène des wagons de bacheliers dans l’impasse universitaire avec plus de 50 % d’échec en fin de première année dans certaines filières. Les enfants des « riches » eux, sont déjà dans les grandes écoles et savent que les entreprises y choisiront de préférence leurs futurs cadres plutôt que dans les universités victimes de leur incapacité à recevoir autant d’élèves, et de niveau si bas.
  • La culture de l’excuse, marque des socialistes, commence dès l’école qui a totalement renoncé à maintenir une certaine discipline dans les classes. Résultat, ce sont les élèves les plus faibles qui pâtissent du bruit, voire du chahut permanent qui règne dans les classes. Petite anecdote personnelle : ma femme qui a enseigné en BTS dans la ZEP de Trappes s’était plainte à l’administration des perturbations de 2 « petits caïd » qui empêchaient les autres élèves de travailler. Réponse du proviseur : « ces jeunes sont issus de milieu défavorisé et il ne faut pas les sanctionner mais plutôt les protéger« . Résultat, une hécatombe des élèves faibles à l’examen auquel les 2 caïds ne s’étaient même pas présentés !!!

Dans d’autres domaines, les exemples abondent :

  • Pour limiter les dégâts, Hollande n’avait pas nommé Cécile Duflot à l’écologie – elle l’aurait harcelé pour qu’il ferme Fessenheim – mais « seulement » comme ministre du logement. Mal lui en a pris ! Elle a plombé le marché de l’immobilier pour plusieurs années ! Pourtant le constat était simplisme
    • les loyers sont chers parce qu’il n’y a pas assez de logements
    • il n’y a pas assez de logements parce que trop peu de propriétaires louent
    • Ils ne louent pas à cause des loyers impayés et des contraintes et des impôts sur la propriété,
  • Que fait Cécile Duflot ? Sa loi ALUR favorise au contraire les locataires au détriment des propriétaires. Résultat : encore moins de logements construits et loués d’où aggravation de la crise ! Oui, mais quand on est de gauche, il est bon de taxer les odieux propriétaires (dont beaucoup votent à droite, les salauds !) et de protéger les locataires de conditions plus modestes …
  • Pour le travail à domicile, c’est un peu la même histoire. Jean-Louis Borloo dont on ne louera jamais assez l’intelligence pragmatique avait mis en place le Chèque Emploi Service Universel (CESU) qui avait réussi à faire diminuer le travail au noir dans le domaine des emplois à domicile. Que se disent les socialistes ? « Y’en a marre de financer les bourgeois du 16 ème arrondissement pour qu’ils aient une bonne et une nounou !« . Dont acte ! Ils suppriment les avantages fiscaux, notamment l’imposition au forfait. Résultat : réduction sensible des déclarations d’emplois à domicile avec, on l’imagine, un transfert vers le travail au noir. Avec les conséquences suivantes
    • Baisse des rentrées d’impôt pour l’Etat,
    • Moins d’heures disponibles pour une population d’employés à domicile déjà très défavorisée,
    • Qui dit travail au noir, dit pas de cotisation retraite.
  • Il n’y a donc pas que les « riches » de NAP (Neuilly, Auteuil, Passy) qui sont les victimes de cette mesure idiote d’ailleurs en cours de correction !

Les pires idéologies, celles qui ont la vie dure, sont celles qui prennent comme base de départ des idées morales, généreuses.

Il aura fallu combien de millions de morts et combien d’économies ruinées pour que l’idée, généreuse au départ, du communisme soit abandonnée, sauf place du Colonel Fabien ?

Le socialisme français, exception culturelle en Europe, est en pleine décomposition.

Les Français commencent à comprendre que les richesses doivent être produites avant de pouvoir être distribuées et que l’égalitarisme à tout crin a ses limites. Si le PS acceptait de couper sa branche crypto-marxiste (les Emmanuelli et autre Lienemann), le paysage politique français pourrait sans doute s’éclaircir et des alternances moins stériles et destructrices entre la droite et la gauche pourraient faire avancer la pays sans tête-à-queue réguliers.

Voir en ligne : http://unionrepublicaine.fr/christi...