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Chaos en Irak – Ce n’est pas la faute aux Américains

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

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Michel Garroté, réd en chef –- Le général américain David Petraeus, ancien commandant en chef de la force multinationale en Irak, avait présenté un rapport d’étape, sur l’Irak, au Congrès (Parlement américain), le 10 septembre et le 12 septembre 2007. Le rapport du général Petraeus avait sans conteste influencé l’engagement de la force multinationale en Irak.

Le rapport d’étape sur l’Irak avait été présenté par Ryan Crocker, ambassadeur des Etats-Unis en Irak et David Petraeus, commandant de la force multinationale dans ce pays. C’est le général Petraeus qui avait attiré le plus d’attention auprès du public. En janvier 2007, lorsque le général Petraeus était devenu le commandant en chef des 160’000 soldats de la force multinationale en Irak, Bush avait qualifié le général de grand soldat, déterminé et visionnaire.

Au début de l’intervention en Irak, soit en 2003, Petraeus était à la tête de la 101e division aéroportée, chargée du Nord irakien. Le général Petraeus avait réussis à se faire accepter par la population irakienne.

A Mossoul, le général Petraeus avait fait coller des affiches telles que « Il ne sert à rien d’arrêter un suspect si, pour y parvenir, vous vous faites vingt ennemis de plus » ou encore « Qu’as-tu fait aujourd’hui pour gagner les cœurs et les esprits des Irakiens ? ». Petraeus avait organisé des élections locales et initié une assemblée de 200 chefs tribaux. Petraeus avait obtenu des Syriens l’alimentation en électricité pour les villes irakiennes limitrophes de la Syrie.

Son succès, le général Petraeus le devait également à ses études. Il est docteur ès relations internationales de la très prestigieuse université de Princeton. Sujet de sa thèse de doctorat : « Les leçons du Vietnam pour l’armée américaine ». En 2005, Petraeus était chargé de former la nouvelle armée irakienne.

Puis, momentanément rappelé aux Etats-Unis, Petraeus avait écrit un document sur la lutte contre les insurrections terroristes. En janvier 2007, il avait pris le commandement de la force multinationale en Irak. Rappelons encore qu’en 2000, Petraeus avait opéré en Bosnie où il avait trouvé des similitudes avec l’Irak.

En 2007 en Irak, l’arrivée de 30 000 soldats supplémentaires avait permis d’augmenter la sécurité. Même des candidats démocrates à la présidentielle de novembre 2008 avait reconnu en 2007 qu’un retrait de la force multinationale présente en Irak prendrait sans doute des années. En 2007, le général Petraeus pouvait même proposer un renforcement des troupes, seul moyen de pouvoir, ensuite, envisager leur départ.

En 2007, Petraeus avait déclaré : l’opération (en Irak) va continuer. Cette tournure inattendue des événements reflète, en partie bien sûr, les bonnes nouvelles en provenance d’Irak. Même les plus féroces critiques ont dû reconnaître que de réels progrès ont été réalisés (en Irak) dans les derniers mois ».

Lors du retour de Petraeus en Irak, au début de l’année 2007, des tribus sunnites irakiennes avaient choisi d’épauler l’armée américaine dans ses offensives contre des groupes contrôlés par Al-Qaïda. De fait, sur le terrain, de nombreux Irakiens, autrefois favorables à Al-Qaïda, lui étaient dès 2007 franchement hostiles. Et ils participaient à l’éradication d’Al-Qaïda sur sol irakien.

L’information avait été confirmée par Michael O’Hanlon, un chercheur de la Brookings Institution. Longtemps hostile à la façon dont la guerre a été menée, Michael O’Hanlon s’était rendu en Irak en 2007 et il avait pu constater et rapporter les progrès susmentionnés. L’excessive brutalité d’Al-Qaïda, y compris envers les Irakiens sunnites, s’était retournée contre le mouvement fondé par Ben Laden.

Puis, Obama décida le retrait prématuré des troupes américaines stationnées en Irak. Aujourd’hui, en juin 2014, nous pouvons constater que ce retrait fut une épouvantable erreur. Ce qui n’empêche nullement les journalistes et les experts de prétendre que ce qui se déroule en ce moment en Irak est le résultat de l’intervention américaine débutée en 2003…

Reproduction autorisée avec mention :

© M. Garroté réd chef www.dreuz.info

 

Voir en ligne : http://www.dreuz.info/2014/06/chaos...