Les convaincus seront toujours des cons vaincus :
On leur a tellement bourré le bourrichon
Qu’ils suivent comme des ânes le bidochon,
Ne sachant pas encore qu’ils seront cocus.
Les socialos sont là qui crieront leur victoire
De ces pilules qu’on leur a fait avaler :
A en être repus ils ne pourront gueuler
Et supporteront leur sanction expiatoire.
Il faut être cons quand le joueur de pipeau
Mène tous ces vaincus au gouffre le plus proche :
Le remède n’était que de fuir son approche,
Sachant qu’il finirait bien par avoir leur peau.
Le tort des convaincus est d’être cons vaincus :
A suivre un berger qui a perdu son étoile,
Il va de soi qu’ils devaient l’avoir dans le cul,
En se prenant les pieds dans sa sordide toile.
Et nos bons socialos verseront bien des larmes
D’une défaite inscrite dans leur évangile…
Se dressera enfin l’héroïque vigile
Pour passer les derniers survivants par les armes. (3/10/16)