Vous avez cru bon de vous montrer véhément
Une fois de plus et encore sans raison :
La colère chez vous, habituellement,
Bouchera chaque fois votre propre horizon.
Le discours de Marine vous a offusqué,
Le complexe de Diane est pourtant résolu :
Prendre la place du père enfin débarqué
Vous met dans une posture d’irrésolu.
Vous avez beau dès lors contre elle fulminer
Toutes vos diatribes ne font guère le poids :
Le taureau, lui, ne pourra plus vous encorner,
Que vous reste-t-il donc pour quelque mirepoix ?
Plus de fluidité dans chacun de vos discours !
Vous butez sur chaque mot comme sur des marches :
L’escalier est raide, le trajet au long cours
Ressemble assez bien à votre propre démarche.
Lisez donc Bossuet, lisez donc Fénelon !
L’élan des oraisons n’est jamais ébranlé :
L’ampleur s’en dessine au gré de ces gonfalons
Dont vous ne savez pas qu’ils sont renouvelés. (4/05/15)