Les femmes voilées ont quelque chose à cacher,
Quelque chose qui peut leur être reproché,
Un écart de conduite pour qui n’a qu’un œil,
Parallaxe en défaut et tout près le cercueil.
Les hommes quant à eux sous l’ample djellaba
Cachent de lourds relents qui restent tout en bas
Et qui se gonfleront si aucun mouvement
Ne les laisse échapper bien inopinément.
Le rite en est sacré, mais lors de la prière,
Se mettre à genoux peut attiser quelques pierres
De ceux qui pourraient les respirer par derrière
Peu protégés qu’ils sont d’une saine barrière.
On a tout de même inventé le burkini,
Ce vêtement peut gonfler sans aucun déni
Et dans l’eau on pourra toujours évacuer
Tous risques d’avoir ici ou là échoué.
Tout vêtement aura une fonction précise :
C’est bien toujours par lui que chacun exorcise
Un pet de travers ou quelque autre écart malin,
Chacun joue la Farce de Maître Pathelin. (7/09/16)