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C’est la guerre d’Algérie qui recommence.

, par  NEMO , popularité : 4%
NJ-Ile de France
Article publié le 29 novembre 2023

Qui a dit, il y a plus de 60 ans : « Vous n’avez pas voulu de l’Algérie Française, vous aurez la France Algérienne » ? Jean-Marie le Pen. Comme disait mon maître Edgard Faure, avoir toujours raison est un grand tort.

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Je l’ai déjà écrit ici, ce qui se passe actuellement en France, c’est la guerre d’Algérie qui recommence. Les crimes du FLN rhabillés en actes glorieux de résistance, la résistance désespérée de l’OAS qualifiée de crimes de guerre, la police, l’armée et la justice Française lancées à la chasse aux Pieds-Noirs pour les empêcher de se défendre contre leurs égorgeurs, les habituels ennemis de l’intérieur, intellectuels porteurs de valises, journaux collabos, et j’en passe (voir illustration). Pour couronner le tout, une indifférence sinon une hostilité répugnantes à l’encontre des « Français d’Algérie », ces Français « entièrement à part » qui, quelques années auparavant, s’étaient engagés en masse (72% des Pieds-Noirs en âge de combattre, en fait un carton plein), et que l’on avait acclamés dans les villes et villages Français qu’ils libéraient, pour leur cracher au visage en 1962.

Tenez, la dernière en date : samedi dernier, un groupe qualifié avec un certain sens de l’automatisme d’« ultra-droite » de 80 personnes marche vers le quartier de la Monnaie à Cahors, dont sont issus les tueurs de Crépol, une manifestation plutôt « couillue » pour demander justice pour Thomas. Que croyez-vous qu’il se soit passé ? La police est intervenue en masse pour les en empêcher. Bilan, 20 mises en garde à vue, des condamnations à de la prison ferme pour des jeunes gens qui n’avaient pas commis le début d’un acte violent ! Le préfet et l’AFP parlent de l’invasion (80 !) d’une cité paisible par des nazis remplis de haine (ce ne sont pas les termes exacts, mais je traduis en Français réel), et les médias perroquets de broder sur le péril mortel d’extrême-droite. Exactement comme en Algérie, où la priorité absolue des forces de l’ordre françaises était de lutter main dans la main avec le FLN contre l’OAS et ces fascistes de Pieds-Noirs qui renâclaient à se laisser voler « leur Algérie »...
Et puis, oh miracle, un bonhomme de 75 ans a eu la bonne idée d’attaquer au cutter Mourad, un jardinier qui lui rendait près de 50 ans, et vas-y pour un crime raciste, la gauche tout entière debout pour souligner le deux poids deux mesures entre Thomas et Mourad. Ah, j’allais oublier : l’indignation officielle devant la « récupération indécente » de la mort de Thomas par la droite, l’extrême et l’ultra-droite. A vomir !

Le processus de désintégration de la France s’accélère. Avec la mort du petit ange Nahel, et les émeutes qui s’en sont suivies, plus personne dans notre malheureux pays ne pouvait l’ignorer. Et pourtant. Depuis, il y a eu les atrocités commises par le Hamas en Israël, un copier-coller de ce que nous avons vécu en Algérie et de ce que nous allons vivre en France, l’assassinat de Dominique Bernard, et, la semaine dernière, l’attentat « fait-divers ou fait de société ? » perpétré par des « dont il ne faut prononcer ni le nom ni le prénom pour ne pas stigmatiser une communauté qu’il ne faut pas nommer non plus », sur des blancs, parce qu’ils étaient blancs, et qu’on déteste tout ce que représentent les blancs, de qualité de vie, de rapports courtois entre les sexes (que nos féministes s’emploient avec obstination à détruire), de réussite matérielle (c’est ce qu’ils méprisent le plus, notre générosité imposée, comme un tribut qu’on leur paie pour qu’ils arrêtent de nous frapper).

Je ne le répèterai jamais assez, plus personne dans notre pays ne peut ignorer que nous sommes en train de mourir et que ce sont nos élites qui nous tuent à petit feu. Et pourtant, on continue à porter au pouvoir ces fossoyeurs qui ont décidé de laisser faire sinon de donner un coup de pioche, pour des raisons qui échappent au commun des mortels mais qui s’expliquent très simplement, faire du fric, toujours plus de fric, elles n’en ont jamais assez… Et la France ? Elles l’ont déjà passée en pertes et profits.