C’est l’histoire d’un mec (Comme disait Coluche) qui a une chance de…on ne peut pas dire de « cocu » puisque c’est lui qui « cocufie » les autres, Ségolène avec Valérie, Valérie avec Julie et Julie avec…attendons que « Closer » nous le dévoile !

Mais il cocufie également la gauche socialiste, les communistes, les Verts, les radicaux, les mélenchonistes, les besançonistes, Ayrault, Montebourg, Hamon, Filiperti, Duflot, et j’en oublie certainement, et pourquoi pas même Manuel Valls qu’il a mis dans sa poche pour ne le ressortir qu’en 2022, si c’est nécessaire, contre le FN et il assistera au match assis sur son trône de retraité heureux d’avoir accompli une destinée à laquelle il n’était pas destiné !

Jusqu’à présent il est resté, hélas, fidèle à Taubira. Au nom de la diversité certes mais surtout parce qu’il n’a personne pour mettre à sa place.

C’est l’histoire d’un mec qui a une confiance inébranlable en sa bonne étoile et, jusqu’à ce jour, il a raison.

**Il savait qu’il rebondirait. Il est vrai que là où il se trouvait il ne pouvait pas descendre plus bas à moins de sortir par l’autre bout.

*Il intervient au Mali, en Centre Afrique, il frappe en Irak, il aimerait bien se mêler sur d’autres fronts. Il ménage la chèvre et le chou entre Obama et Poutine.

*Le prix du baril de pétrole s’effondre de moitié.

*L’Euro descend au niveau du Dollar (et le rachat par la BCE de quelques centaines de milliards de dette publique l’amènera pratiquement à parité).

*Et puis, l’horreur, le massacre des caricaturistes de Charlie Hebdo, de policiers et de juifs, mais il gère cet effroyable moment magistralement et arrive à mobiliser une partie de la planète pour une marche triomphale le dimanche 11 janvier, son comportement martial, ses discours héroïques, l’intervention décisive et parfaitement réussie du RAID et du GIGN, la sobriété de Bernard Cazeneuve, l’envolée patriotique à l’Assemblée Nationale de Manuel Valls, Les minutes de silence, les Marseillaises, et même Jamel Debbouze qui s’y met !

Résultat : 21 points de plus dans les sondages.

Après une descente historique une remontée tout aussi historique et fulgurante.

**Et c’est pas fini ! L’avenir s’ouvre devant lui, le soleil d’Austerlitz après la grisaille de Waterloo.

*Résultat : les exportations pourraient reprendre, la croissance devrait redémarrer, le chômage se stabiliser puis diminuer. Tout le nécessaire sera fait pour que cela se produise. Il n’aura même plus besoin, comme il le craignait, de s’attaquer aux fonctionnaires, ni aux départements, ni aux cumuls, etc. ni même de s’empêtrer dans le « vote des étrangers » ni de se préoccuper d’une éventuelle « primaire » dont on ne reparlera plus, ni d’une « proportionelle » qu’il n’envisagera que si ça l’arrange, et de reporter à plus tard une réforme fiscale toujours d’actualité.

2017 approche : Qui face à lui ?

Sarkozy ? Il ne l’a pas battu en 2012 ce sont les électeurs qui n’en voulaient plus. En voudront-ils en 2017 ? On peut en douter !

Juppé ? Il était un danger plus sérieux mais Sarkozy s’en chargera.

Marine Le Pen ? Il fait confiance au « Front républicain » pour l’écarter.

Et voilà comment il va finir par « cocufier » les 51% d’électeurs, pour le moins, qui voteront pour lui en 2017, après avoir « cocufié » tous ceux que j’ai décrits au début de cet article.

Il s’agit là d’un scénario catastrophe mais tout à fait envisageable.

Une seule certitude : il ne pourra plus nous « cocufier » en 2022, mais il y en aura bien un (ou une) autre pour le faire à sa place !