Le coup passa si près que le masque tomba,
Et dans le landerneau ce fut le branlebas,
Car Sarko était là, il fallait réagir,
A l’Élysée on entendait François mugir.
Il fallait mettre en œuvre une autre stratégie
Pour que la presse taise sa nécrologie :
Jouer Napoléon la veille d’Austerlitz ?
Le contenir par quelque rhapsodie de Liszt ?
On entendait déjà, et tout près du Palais,
Le bruit des bottes et des coups de pistolet…
Mais que faut-il donc faire quand la peur titille
Et que l’on ne peut plus reprendre la Bastille ?
Il est donc revenu, il revient, il est là !
Que faire alors si ce n’est que prier Allah ?
A genoux, supplions : "Vote aux bons immigrés,
Qu’ils soient à l’insu de mon plein gré intégrés !"
Ô rage ! Ô désespoir ! Suis-je désintégré ?
De mes turpitudes serais-je dénigré,
Moi qui pour la France ai tout fait pour la couler,
En essayant pourtant de tout dissimuler ? (15/12/14)