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Attentat de Nice : Mais de qui se moque-ton ?

, par  noreply@blogger.com (Corto74) , popularité : 7%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
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Bon, essayons de résumer...

Il y a eu Charlie, l’hypercasher, Joué-les-Tours, St Quentin Fallavier, Le Bataclan et les terrasses et, selon Manuel Valls : " Nous avons déjoué un certain nombre d’attentats encore ces derniers mois, un juste avant l’Euro qui aurait pu être particulièrement meurtrier ".

Nous étions toujours sous le régime de l’état d’urgence, Vigipirate au rouge cramoisi. Et hier encore, toute une cellule terroriste est chopée à Argenteuil...

Le 10 juillet, l’Euro de foot s’achève. Le gouvernement a eu raison de maintenir les fans zones contre l’avis de la droite réactionnaire, elles étaient tellement sécurisées que tout s’est bien passé. Bon okay, il y a bien un terroriste qui a réussi à rentrer sur une fan zone avec une ceinture d’explosifs mais il s’est fait gaulé et Cazeneuve a maquillé l’incident ; circulez, y a rien à voir. A part ça, un peu de bazar ci et là avec des hooligans mais pas de quoi en faire un plat. Congratulations générales, les forces de l’ordre ont fait du bon boulot, Cazeneuve est content, Président aussi et les fâcheux qui voulaient supprimer les fans zones sont montrés du doigt.

Le 14 juillet, Président fait son défilé, tout se passe bien et il fait beau. Puis, comme à l’accoutumé, il cause pour ne pas dire grand chose, sinon que ça va mieux, suffisamment mieux pour qu’il puisse annoncer que l’état d’urgence prendra fin le 26 juillet.

Et paf, le 14 au soir, un gars, avec un camion de 19 tonnes fait un carnage sur la Promenade des Anglais où étaient réunies 30 000 personnes venues assister au feu d’artifice. Une vrai fan zone... Le tueur est abattu par la police nationale. Les premières vidéos du drame commencent à circuler : l’horreur, la colère, la sidération, la consternation.

Président qui assistait à un spectacle à Avignon rentre d’urgence à Paris et à environ 3 heure du matin prend la parole à la télévision : Discours devenu hélas habituel, la France est debout, compassion pour les victimes, nous ne nous laisserons pas intimider, blablabla et annonce... du rétablissement et de la poursuite de l’état d’urgence !

Dès le 15 juillet et les deux, trois jours qui suivent, les commentaires vont bon train. Cazeneuve, consorts et tout ce que compte de sachants nos télés prennent la parole : Le tueur, un tunisien de 37 ans sous le coup d’une condamnation à 6 mois de prison avec sursis pour violence, est forcément fou, déprimé, un divorce difficile, un gars violent, connu des services de police. Il ne pouvait pas être muzz puisqu’il boit, ne fait pas le ramadan, mange du porc et s’envoie en l’air à qui mieux-mieux. Alors s’il a commis cet attentat et qu’il est désormais qualifié de terroriste, c’est que c’est un radicalisé express qui n’appartient à personne, bref un loup solitaire déséquilibré qui a tout fait tout seul.

Sauf que non, on découvre très vite qu’il a parfaitement planifié son acte et ce près d’un an à l’avance. Et qu’il a des complices. Cinq.

Sauf que très vite la colère monte et que de nombreux témoignages et des évidences montrent que question sécurité, on était loin, très, très loin de celle qui avait été mise en place pendant l’euro. Le 15 juillet, Alain Juppé est le premier à tirer sur le gouvernement. La polémique enfle : il y a eu des failles dans le système et visiblement pas assez de flics ce soir là.

Que nenni ! Cazeneuve voit rouge, assure qu’il n’ y a pas eu de failles et déclare que les forces de l’ordre ont assuré conformément à ce qui avait été validé entre la préfecture des Alpes Maritimes et la mairie de Nice. Sauf que Estrosi gueule et assure que la police nationale n’a pas fait son boulot ou que tout au moins elle n’était pas aussi nombreuse que prévue, il parle de la présence de seulement 6 policiers nationaux alors que la quasi totalité des municipaux ( +/- 60 personnes ) étaient présente.

Le 19 juillet, minute de silence organisée à Nice, Valls est copieusement sifflé par des centaines de gens. La colère...

Mercredi 20 juillet, devant la représentation nationale et non sans rappeler un certain Cahuzac, Manuel Valls affirme, les yeux dans les yeux, qu’à l’heure du drame il y avait 64 policiers nationaux en faction. " Il n’y a eu aucune faille " répètent en boucle le Premier et son sinistre de l’Intérieur. " Aucune ". La colère toujours...

Sauf qu’il n’y en avait que 6 ( avoueront enfin les autorités dont Valls et Cazeneuve ) et seulement 2 municipaux pour barrer l’entrée de la Prom’ ! Libération qui pour une fois servira à quelque chose le démontre. Scandale !

Suffisamment pour que Cazeneuve ordonne une enquête de l’IGPN pour savoir avec précision quel était le dispositif en place le soir du drame, là ou pourtant, il n’y avait eu " aucune faille " ! On imagine aisément que sans l’article de Libération, il n’y aurait pas eu d’enquête de la police des polices.

Un Cazeneuve suffisamment gêné aux entournures pour qu’il ordonne, une première, par décision de justice, à la police municipale de Nice la destruction de toutes les images tournées par les caméras de vidéosurveillance situées sur la Promenade ! Soi disant pour éviter qu’il y ait des fuites... alors que tout a déjà été vu sur le net pour qui s’est donné la peine et le courage de regarder. Ne serait-ce pas plutôt pour détruire toutes les preuves de la présence insuffisante des forces de police nationale le soir du drame ?

Mais de qui se moque-t-on ? Et bien, on se moque des 84 morts, des blessés, des familles, des Français et du nécessaire devoir de vérité et de cette transparence dont les socialistes se sont fait, soi disant, les champions ! La colère toujours !

La colère encore quand on entend le premier ministre nous dire que nous n’avons même pas le droit de nous poser des questions sur ces " failles " évidentes puisque : " Soutenir que nous ne mettrions pas tout en oeuvre en raison d’une supposée désinvolture est aussi irresponsable qu’inacceptable " et quand le sinistre Cazeneuve nous dit qu’il ne démissionnera pas car " On ne déserte pas le combat contre le terrorisme ", combat que pour sa part, il a déjà perdu avec cette succession d’attentats qu’il n’a pu empêcher et qui ont provoqué, en 18 mois, la mort de 250 personnes !

Ça suffit ! Assez d’incompétence, de rodomontades et " d’inacceptable ". Cazeneuve doit démissionner. Histoire d’apaiser, un peu, la colère.

Folie passagère 3252.
D’accord, pas d’accord : atoilhonneur chez yahoo.fr

Voir en ligne : http://corto74.blogspot.com/2016/07...