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Il y a quelques semaines, des syndicalistes s’en prennent physiquement à deux cadres d’Air France. L’affaire fait grand bruit en France et dans le monde entier. N’en déplaise à une partie de la gauche, la violence physique volontaire n’a pas sa place en France. Quelques jours plus tard, au petit matin, avec force de police, 5 syndicalistes identifiés sont arrêtés à leurs domiciles, devant femmes, enfants et voisins. Cette arrestation matinale fait scandale, toute la gauche, mais pas que, s’en offusque. Ces syndicalistes sont connus, ils auraient pu être simplement convoqués. Selon les cas, en moins de 48h, ils rentreront tous chez eux.
Dans l’affaire Air Cocaïne, nous avons deux pilotes qui ont fui la République Dominicaine pour se mettre à l’abri en France. Dès leur arrivée, ils racontent à qui veut l’entendre qu’ils se tiennent à la disposition de la justice, qu’ils souhaitent être entendus dès que possible par la petite juge marseillaise. Police, justice et avocats savent où résident ces deux pilotes, ils ne se cachent pas. Encore une fois, ils sont prêts à rencontrer la juge dès que possible. On ne peut pas faire plus accommodant... Nonobstant cette volonté affichée, la justice décide d’aller cueillir de bon matin les deux pilotes. Devant femmes, enfants et voisins. D’après quelques témoignages, les arrestations ont été plutôt " musclées ", celle d’un des deux pilotes a été menée par une quinzaine de gendarmes débarquant de 5 véhicules. Les deux pilotes sont écroués dans la foulée.
Et bien curieusement, hormis les protestations des avocats, ces arrestations ne font pas scandale. Aucune belle voix à gauche et si peu à droite pour condamner. Etrange.
Comme quoi, en France, il vaut mieux être syndicaliste ayant commis un délit que pilote de jet n’ayant été, pour l’instant et formellement, accusé de rien.
Ou alors, c’est que l’on ne nous dit pas tout.
Folie passagère 2955.
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