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ATTENTION DANGER.

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Condamné, il y a 4 ans, à 20 ans de prison pour l’assassinat d’un gardien de la paix, Rajeswaran Paskaran a été libéré, après 6 ans et demi de préventive. Il est sorti libre du Centre pénitencier de Réau. Il avait fait appel et attendait son nouveau procès.

Ce n’est pas le premier meurtrier remis en liberté et probablement pas le dernier.

Déjà en 2012, Kodjou Ben Hodor, détenu pour deux homicides, le premier en 2009 à Saint-Ouen et le second en 2011 à Pantin, s’est retrouvé libre grâce au juge d’instruction qui a trop tardé à renouveler sa prolongation de détention.

Et je pourrais prolonger cette liste nominative des « libérés par erreur » sur des pages et des pages.

La responsabilité personnelle des magistrats concernés, qui ont ainsi failli à leur devoir, ne peut être directement retenue. Leurs fautes n’est pas, selon les termes juridiques, « détachable du service ».

C’est donc l’Etat qui est responsable et il peut ensuite se retourner contre ces magistrats mais, à ma connaissance, cela n’a jamais été exercé.

L’on peut comprendre une erreur, un oubli, une bavure, d’un, ou de plusieurs, magistrat, et qu’il soit sanctionné ou non nous importe peu, à la condition que cela n’aboutisse pas à la libération incompréhensible d’un assassin.

Il est inadmissible, aussi bien pour les proches de la victime que pour l’ensemble des citoyens, qu’un tueur se retrouve libre et puisse échapper à la justice, car il est bien évident qu’il sera difficile de lui remettre la main dessus.

Quelque soit la faute du magistrat, quelque soit la loi, quelque soit le talent de son avocat, l’assassin ne doit pas être libéré, il doit rester en prison et purger sa peine.

Si ce principe n’est pas respecté il y a grand risque de danger.

L’UNSA Police et d’autres syndicats réclament déjà des comptes et des sanctions contre les magistrats.

Nombre d’exemples de pays où la justice était bafouée, laxiste, désorganisée, ont connu des dérapages incontrôlés.

Dois-je rappeler les « Escadrons de la mort » des pays d’Amérique du Sud : Brésil, Argentine, Colombie, Venezuela, Salvador, dans les années 70/90, ceux de l’Algérie des années 1990, de la Côte d’Ivoire et d’autres pays également ?

Dois-je rappeler que chez nous, en France, nous avons connu les actions de « La main rouge », dans les années 1958/1962 (Des dizaines d’exécutions) ?

Toutes ces « exécutions » de condamnés remis en liberté par « erreurs », de délinquants, de tueurs, non incarcérés par laxisme ou volonté politique, furent organisées par des policiers et des « agents secrets » qui ne pouvaient plus accepter l’inacceptable !

Prenons garde qu’une justice plus aveugle ne s’exerce en lieu et place d’une justice trop laxiste.

Il est urgent de modifier certaines lois.

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2015/...