Faut-il désespérer d’un pays étranglé
Des frasques d’un pantin au regard hébété,
Du tracé de la France au compas déréglé
Et du dévoiement de ce beau mot "liberté" ?

Quand je vois les faits de tous ceux qui le gouvernent
Et l’effacement de ce qui fait ses valeurs,
Je propose que soit désormais mis en berne
Notre drapeau français et de ses trois couleurs.

Il n’est qu’à regarder notre grand paltoquet
Qui s’agite en dépit de toutes convenances,
Et tout autour de lui de pâles freluquets
Pour dire qu’il est temps qu’advienne l’alternance.

Il est, au sein de cet infect gouvernement,
Quelqu’un que j’exècre particulièrement,
Courtes-pattes remontées mécaniquement,
Elle a la clef de ce qu’elle ouvre odieusement.

Suivra la cohorte de tous les pâlichons
Emboîtant, serviles, le pas du bidochon
Cazeneuve et Sapin et d’autres drôlichons
Qui valent tous autant un bon coup de torchon.

Et dans le verbe de leur doux ronronnement,
Passera le temps de notre ensommeillement…
J’en appelle à la fin à un redressement
Avant que l’atonie le soit mortellement. (4/02/15)