A vous, ô ! Très grands juristes de Pôle Emploi,
Vous qui, entre vos mains, décidez du destin
De celui qui chaque jour davantage ploie
Sous le poids de censés ineptes bulletins…
Vous qui, d’un revers d’une magistrale main,
Jetez le postulant, l’écartant du chemin
Qu’il avait espéré prendre le lendemain,
Rejetant son dossier en un seul tour de main…
Messieurs les grands juges, je vous mets au défi
De répondre sans faute à mon appréciation :
Vous en ferez, et ce sera du rififi
Que vous devrez supporter votre consomption.
Vous trônez sur un siège bien immérité :
Les dessous de table ont sans doute bien joué
Pour que vous puissiez bien encore vous vanter
D’honorabilité que l’on peut déjouer.
Rabaissez votre orgueil au ras des pâquerettes :
Il est temps de comprendre de dures épreuves …
Que vous pensiez encore à bien conter fleurette
Aux jolies postulantes, j’en aurai la preuve. (29/11/2018)