Il est des gestes qui ne sont que lâcheté :
Détruire n’est rien qu’un signe d’absurdité,
Il ne fait que prouver de qui le commettra
Une impuissance générée dans le fatras.
La lâcheté alors se déguise en bravoure
Que d’un acte commis le beau salaud savoure :
Il peut être fier de tous les dégâts commis…
Au sacrifié donc de n’être plus endormi !
Car il faut réparer et reconstituer…
Mais le geste adéquat n’est pas perpétué :
Il s’en faut que d’un coup la mémoire revienne
Et le chemin est long pour qu’elle se souvienne.
L’ennemi - c’en est un - se repaît de ravages
Qu’il a ainsi commis et qui nous met en rage :
Refaire le chemin de toute création
Est un chemin de croix sans bonne solution.
Je dois au prédateur que je crois reconnaître
Que de quelque innocence il ne pourra renaître :
Je l’exècre tout comme mon pire ennemi,
Et qui qu’il soit, qu’il sache que je le vomis. (7/03/2019)