Le propos que je tiens peut paraître naïf puisqu’il n’a aucun rapport avec la poésie, mais il me semble que l’écriture doit se dégager de cette vilaine habitude d’utiliser un mot pour un autre, par exemple, pour Arte, de parler d’un froid d’Enfer ou pour Radio Classique de parler d’un Parlement dissolu. Tout se passe comme si le langage devenait phonétique et qu’il se contentait d’évoquer les choses avec des mots qui n’avaient plus de racine.

Or donc (dixit Pierre Dac), je ne suis pas agrégé de grammaire, les mathématiques m’ayant largement comblé, mais justement la courbe asymptotique de votre deuxième vers me fait penser à une courbe exponentielle. Notez bien que la remarque est critiquable puisque l’asymptote (qui est une droite)est liée au signe de sa pente et que l’exponentielle est liée au signe de son exposant et que les mathématiques sont très plastiques pour ceux qui savent les manier. Cependant la courbe qui tentera de franchir son asymptote aura de graves problèmes avec les mathématiciens puisque c’est une limite infranchissable, contrairement à la délinquance.

Amitiés.
Gérard Chamaret