Harkis, Après la mémoire de Sétif, la mémoire du 12 mai 1962

, par  Suzanne de Beaumont
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Le 9 octobre 2020 à 17:52, par Suzanne de Beaumont En réponse à : Harkis, Après la mémoire de Sétif, la mémoire du 12 mai 1962

Je voudrais dire à la communauté harkis qu’en 1962 maître Henri Lagaillarde, père de Pierre Lagaillarde, de Blida, et propriétaire d’une propriété dans le Gers, appelée Château de Herrebouc, a accueilli dans les locaux autour de la cour du château des familles de harkis, une trentaine de personnes.

Je ne sais pas ce que sont devenus ces individus mais ils ont échappé, grâce à Henri Lagaillarde, aux camps de concentration où les familles de harkis ont été enfermées, emprisonnées, les portes des camps étaient barricadés et personne ne pouvait en sortir.

Un jeune garçon, orphelin, a été élevé par Henri et sa femme, envoyé à l’école et au lycée.
Je ne sais pas ce qu’il est devenu.

Les français ont le front de parler des camps de concentration nazzis. Il est vrai qu’on n’a pas laissé mourir de faim les harkis, mais vraisemblablement, si on n’avait pas eu de quoi les nourrir, ils n’auraient pas échappés au sort que leur réservait les français.