A quoi servent les cérémonies du 25 Septembre 2013 ?

5 octobre 2013 à 12h58min, par MORA

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# Le 5 octobre 2013 à 12:58, par NJ_Publication En réponse à : A quoi servent les cérémonies du 25 Septembre 2013 ?

Dans la guerre comme dans la paix, le dernier mot appartient à ceux qui ne se rendent jamais !

Clemenceau

Réponses

# Le 5 octobre 2013 à 14:47, par François PAZ En réponse à : A quoi servent les cérémonies du 25 Septembre 2013 ?

Les dettes morales ne perdurent que tant qu’en perdure le souvenir. Le dernier témoin disparu, et reviendra la bonne conscience. Bien sur que commémorer la guerre de 14/18 sans les poilus sert au moins à rappeler leur sacrifice
# Le 4 octobre 2013 à 19:24, par Chérif Lounes En réponse à : A quoi servent les cérémonies du 25 Septembre 2013 ?

Voilà 50 ans, en même temps que les pieds noirs, des familles entières d’algériens sont arrivées en France. On les appelle les français musulmans rapatriés d’Algerie. Des milliers d’anciens supplétifs de l’armée, pris dans la tourmente de la guerre d’Algerie, ont échappé aux massacres et ont échoué dans des camps éloignés de tout village et de toute urbanisation. Ils ont vécu pendant des années dans ces camps sensés être provisoires. Des enfants vont y grandir, d’autres vont y naître et beaucoup d’entre eux en plus des souffrances dues aux conditions de vie, de l’isolement, du racisme et de la discrimination ne vont pas avoir la chance d’étudier. Mais, grâce à Dieu, de nombreux jeunes ont pu échapper aux errements auxquels pousse le désespoir. Aujourd’hui, la communauté Harkie attend toujours une véritable reconnaissance de son abandon, de son sacrifice, de son drame. De nombreux anciens nous ont quitté et nous quittent de plus en plus sans jamais obtenir justice. Dans ces conditions, à quoi ça sert de célébrer le 25 septembre sans les harkis et où prolifèrent la récupération et le clientélisme ? N’est-il pas préférable de faire de ce jour, loin de toute cérémonie, un moment de pensée et de recueillement par le silence en mémoire de tous ces disparus, harkis et pieds noirs, les laissés pour compte de l’histoire de France. Paix à leurs âmes.

NotreJournal La tradition n’est pas le culte des cendres, mais la préservation du feu. Gustav Malher

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