8 MAI 1945 - LES MENSONGES DU FLN - commentaires

8 MAI 1945 - LES MENSONGES DU FLN

Le dimanche suivant, un médecin militaire, ami de mon père qui avait fait avec lui la campagne de France de Marseille à Strasbourg, est venu chez nous. Il n'avait pas de famille en Algérie. Je l'ai entendu raconter à mes parents qu'il était horrifié par le travail que l'armée lui avait commandé : il devait remettre en état les corps des individus assassinés pour pouvoir les remettre à leurs familles. Il lui fallait recoudre les ventres ouverts et bourrés de terre, enlever les parties génitales des bouches, les bâtons enfoncés dans les sexes des enfants et d'autres horreurs innommables. Après cela je n'ai pas attaché beaucoup d'importance à l'ampleur de la répression. Pourtant, par la suite j'ai appris que la répression avait fait entre 1000 et 5000 morts, c'était proportionnel au chiffre de la population...

8 MAI 1945 - LES MENSONGES DU FLN

En 1945 j'avais 12 ans. Pour fêter la fin de la guerre, à Blida, Le maire avait organisé un grand rassemblement sur la place d'arme, d'abord de tous les écoliers collégiens et lycéens et de l'ensemble de la population de Blida toutes origines confondues. Je me souviens très bien m'être trouvé avec mes camarades de classe, 40 élèves dont 15 mauresques comme on disait à cette époque, quand tout à coup on a entendu des coups de feu et que nos professeurs nous ont poussés à courir vers le lycée Duverrier tout proche. Nous nous sommes engouffrés dans le lycée et avons rejoint notre classe, garçons d'un côté et filles de l'autre. Nos camarades mauresques étaient avec nous. Le professeur qui nous avait pris en charge nous a fait fermer les volets des fenêtres qui donnaient sur un ravin où s'étaient rassemblés un groupe d'individus qui jetait des pierres vers le lycée. Après un temps dont je ne me souviens pas la longueur nous avons été autorisés à rentrer chez nous. Nous avons appris que des arabes s'étaient révoltés en Kabylie et avaient assassiné plusieurs personnes, hommes, femmes, enfants, sans distinction. Nous avons aussi appris que l'armée avait réprimé cette révolte et que des avions anglais, pilotés par qui, je ne sais pas, avaient bombardé le lieu d'où était partie la révolte.

8 MAI 1945 - LES MENSONGES DU FLN

Dandenot, représentant autoproclamé de la FNACA, qui a osé dire (en fait, phrase reprise sur un blog algérien) : ((au lendemain du 8 mai 1945, les corps des victimes algériennes furent déterrés et à l'instar des nazis, la barbarie française a brûlé les cadavres dans les fours à chaux d'Héliopolis, fours de la honte !!!))

Dandenot dis-je, s'instruit, en se connectant chaque jour sur "Notre Journal"

Alors qu'il sache ce qu'a écrit Ferhat Abbas en 1945 :

Il condamne...((les organisateurs d'émeutes, ceux qui avaient poussé à la violence des paysans désarmés...ceux qui tels des chiens sauvages se sont jetés sur Albert Denier, secrétaire de la section communiste, auquel un salaud sectionna les mains à coups de hache.))