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Zemmour, le cauchemar de Macron !

, par  NEMO , popularité : 3%
NJ-Ile de France
1ere publication 3 décembre 2020

C’est la hantise de Macron, ce qui lui pourrit la vie, qui l’empêche de dormir, lui qui est déjà insomniaque. Se retrouver face à Zemmour dans le débat d’entre les deux tours, devant des millions de gens qui assisteraient à sa possible humiliation, un cauchemar !

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Même si les sondages actuels le donnent largement gagnant face à Zemmour, Macron sait que s’il doit l’affronter dans un débat « loyal » d’entre les deux tours, il risque de se faire exploser par un adversaire que, pour paraphraser Sacha Guitry, personne n’aime sauf le peuple qui vit dans le réel. Ce débat le poursuivrait tout au long de son quinquennat, et ça, c’est inacceptable pour une personnalité auprès de laquelle Narcisse passerait pour victime d’un complexe d’infériorité aggravé. Alors, en sous-main, il agit, avec la complicité de toute, je dis bien toute la classe politico-médiatique, dont Zemmour est la « mauvaise » conscience.
Mettez-vous bien ça dans la tête, et vous verrez que tout s’explique.

Ainsi, d’un seul coup, Marine le Pen, ex-diable faite femme, devient parfaitement respectable. On vous explique qu’elle fait une campagne admirable, que, certes, respect ne veut pas dire adhésion, ou acceptation, le mur entre les partis « républicains » et l’extrême-droite demeure à jamais infranchissable, mais, bon, à côté de Zemmour, c’est quand même autre chose, et ce ne serait pas une si grande catastrophe qu’elle soit au deuxième tour, d’autant plus qu’elle n’aurait aucune chance de battre l’Emmanuel.

Ainsi, quand Zemmour, dans son clip de candidature (dont la nouveauté et la hauteur symbolique sont restées en travers de la gorge de ses concurrents incultes), utilise, comme tout le monde, et sans que cela fasse bondir les ayant-droit quand il s’agit des autres, des images publiques d’archives -ce qui est autorisé par la jurisprudence, à condition qu’il s’agisse de séquences courtes et sans copyright, ce qui semble être le cas-, on s’indigne, on menace de lui envoyer des avocats, histoire de proclamer urbi et orbi qu’on ne partage pas ses idées nauséabondes.

Ainsi, lorsque Zemmour se déplace à Marseille, on encourage des racailles (blanches, précisons-le, celles qui se recrutent plutôt dans les « bonnes » familles), à lui pourrir la vie, à violenter ses supporters ou des journalistes (en l’espèce une jeune femme, les racailles sont de farouches partisans de l’égalité des sexes, surtout quand il s’agit de frapper une femme, c’est moins risqué), à saccager le restaurant où il a déjeuné (un signal fort aux restaurateurs qui s’aviseraient de l’accueillir lors de ses futures visites à la France profonde), et même à organiser un charivari autour de l’hôtel où il était censé dormir -les antifa, c’est la grande classe. Et tout cela, devant les yeux « grand fermés » des journalistes qui le marquent à la culotte, dans l’espoir d’être les premiers à dévoiler un nouveau dérapage (un doigt d’honneur rendu à une péronnelle qui se prenait pour Dolorès Ibarruri, la pasionaria des Républicains espagnols, et c’est les caquètements d’effroi dans la basse-cour). Et surtout, sans que les forces « dites de l’ordre » ne lèvent le petit doigt, sommées de ne rien voir, ne rien entendre, ne rien faire.

Mais le pompon -provisoire, probablement, en attendant la suite-, ce fut le passage mardi soir de Zemmour à TF1. Ni plus ni moins qu’un traquenard. Le candidat tout fraichement déclaré s’attendait probablement à ce qu’on parle de son projet, le genre de question : « ok, vous vous êtes déclaré candidat, qu’allez-vous faire maintenant, que comptez-vous faire pour passer le premier tour, que ferez-vous si les Français vous élisent, les grandes lignes de votre programme ? etc.. ». Vous voyez, ce que l’on demande habituellement à un gugusse assez fou pour renoncer à une vie bien pépère en se présentant à une élection où il peut tout perdre, et tout cela pour l’idée qu’il se fait de la France. Et qu’a fait le présentateur vedette de l’info ? Il l’a questionné sur les droits à l’image de son clip, il est revenu sur sa condamnation il y a 10 ans pour un délit imaginaire, sur l’idée qu’il se faisait des femmes, des questions auxquelles il avait répondu en long, en large et en travers, en tout cas rien qui ressemble à l’interview d’un candidat qui porte les espoirs d’une partie significative des Français. Peut-on dire pour autant que le journaliste de service s’est déshonoré ? N’exagérons rien. Pour se déshonorer, il faut avoir eu de l’honneur. Et mardi soir, ce n’était manifestement pas le cas. Au passage, que Zemmour, hors antenne, ait traité Gilles Bouleau de « connard », quoi de plus naturel ? Après tout, c’est bien le terme approprié pour quelqu’un qui se conduit comme tel.

Vous l’aurez compris, il faut s’attendre à des coups de plus en plus bas, de plus en plus tordus, des boules de plus en plus puantes. On lui fera tout, on nous fera tout. Tenez, dimanche prochain, au parc des Expositions de Villepinte, où j’ai bien l’intention de me rendre coûte que coûte, je m’attends au pire. Mais que tous les Macron de France prennent garde. Leur petit manège de tyrans d’opérette devient trop voyant. Ils pourraient bien se prendre un retour de « valeurs républicaines » sur le nez.