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Voter Zemmour, une question de survie !

, par  NEMO , popularité : 5%
NJ-Ile de France

Si Macron est réélu, vous croyez que vous allez pouvoir continuer à dormir tranquilles pendant cinq ans, et après-moi le déluge ? Vous vous faites des illusions. Macron à nouveau président, ce sera votre cauchemar.

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Évacuons une idée que les larbins cathodiques essaient de vous instiller sournoisement : les élections, ce n’est pas Macron ou le chaos. C’est plutôt l’inverse : avec Macron, ce sera le chaos. Certes, remporter la présidentielle, c’est une assurance d’être à l’abri des juges pendant les cinq ans du quinquennat, et rien que cela, dans le cas de Macron et de ses casseroles, c’est une bonne raison de se faire réélire. Mais après, pour jouer au chef, il faut réunir quelques conditions, oh, des petites choses, comme une Assemblée Nationale à sa botte, afin de constituer un gouvernement de carpettes toutes dévouées à sa majesté jupitérienne. Et là, ce n’est pas gagné ! La probabilité, sauf lobotisation absolue de la majorité des Français, ce qui est toujours envisageable, hélas, que les députés LREM soient reconduits en fanfare dans leur (absence de) fonction, est assez mince, pour ne pas dire nulle. Le président Macron, dont tout un chacun a pu mesurer l’humilité et la modestie, aura du mal à accepter une chambre des députés qui conduirait à constituer un gouvernement qui ne soit pas à sa botte. Franchement, je ne vois pas Macron se satisfaire d’être réduit à l’inauguration de floralies. Vous me direz que des cohabitations, nous en avons déjà eues sous Mitterrand puis sous Chirac, et ça ne s’est pas si mal passé… ça, c’est ce qu’on vous fait croire. Les cohabitations mitterrandienne et chiraquienne ont été une catastrophe pour les institutions de la 5ème République, et ont signé le déclin de la France. Pendant ces deux périodes, la France a été, pour paraphraser la fameuse formule attribuée à Edgar Faure, « en marche vers l’immobilisme, et rien n’a pu l’arrêter ». Et encore, nous vivions une période relativement paisible.

Aujourd’hui, entre Covid, Islamisation, immigration, insécurité, guerre entre la Russie et l’Ukraine, état des finances, de l’école, de l’hôpital, de l’armée, de la police, du moral des Français et j’en passe, une cohabitation qui réduirait l’État à une impuissance encore plus extrême serait le début de la fin de la France, et je pèse mes mots.

Et les autres prétendants, me rétorquerez-vous, vous croyez que ce serait mieux ? Un petit inventaire, si vous le voulez bien. Marine le Pen, présidente. Le RN aurait-il la majorité à l’assemblée ? MLP pourrait-elle convaincre d’autres formations politiques de participer à un gouvernement de « salut public » ? Deux fois « non ». Ce serait une cohabitation féroce, entre une présidente isolée et une unanimité d’opposants institutionnels et médiatiques. Un quinquennat à la « Trump », en pire. Un pilonnage incessant… Mais je ne crois pas que MLP ait la moindre chance d’être élue. Encensée pour la solidité de sa campagne, momentanément dédiabolisée pour les besoins de la cause, elle redeviendra, si elle se qualifie, l’extrême droitière sulfureuse contre laquelle la bienpensance brandira le bouclier républicain dès 20h01 le soir du premier tour.

Jean-Luc Mélenchon. J’ai du mal à croire qu’il soit si haut dans les sondages, et si c’est vrai, j’ai les plus vives inquiétudes sur la santé mentale des Français, mais admettons. La France Insoumise n’a aucune chance de dépasser quelques dizaines d’élus, loin, très loin de la majorité absolue. Et ce ne sont pas les socialistes, dont la représentation se réduit à peau de chagrin, qui seraient une force d’appui dans un gouvernement de gauche. Mélenchon ne pourrait que laisser faire, au grand dam de ses électeurs, qui n’attendraient pas longtemps pour mettre le bazar.

Valérie Pécresse, présidente, pourrait, elle, s’appuyer sur une majorité, c’est vrai, mais au prix du reniement de toute sa campagne, laquelle, comme chacun sait, a été à droite toute… Sauf que la majorité qu’elle pourrait réunir serait, elle, toute au centre-gauche. Des centristes, des socialistes Macrono-compatibles, bref, tout ce contre la droite majoritaire aurait voté. Une présidente clone parfait de son prédécesseur, des électeurs encore une fois floués, et qui finiraient (enfin, sous l’impulsion de Reconquête) par se réveiller, cela promettrait un quinquennat des plus chaotiques. Le contraire de ce dont la France a absolument besoin.

Alors, et si la raison était le vote Zemmour ? Zemmour président, aussi insupportable que l’idée puisse paraître au camp du bien, est le seul candidat capable de réunir une majorité qui appliquerait son programme à lui, et pas celui des lobbys et autres minorités qui nous empoisonnent. Il est le seul qui concentre les aspirations d’une énorme majorité des Français, et le seul qui peut réunir sous une même bannière toute la droite « nationale » qui saurait représenter la France (et pour qui la diabolisation ne marche pas). Que ce soit Asselineau, Philippot, Lassalle, Dupont-Aignan, pour les petits partis, ou le RN et les LR « patriotes », pour les poids lourds, tout ce joli monde, associé à Reconquête, ferait un « tabac » aux législatives.

Et la France serait enfin sur la voie du redressement… Un mince espoir, mais un espoir quand même. Cela vaut la peine d’essayer. Il faut voter Zemmour !