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Viva el Papa !

, par  NEMO , popularité : 6%

Les chrétiens ont un nouveau pape. Et la pensée officielle hexagonale de s’émerveiller à voir enfin un homme de progrès, proche des pauvres, s’asseoir sur le Saint Siège... tout en faisant benoitement (finesse !) remarquer que le conclave s’était "arrangé" pour que la fumée blanche sorte de la cheminée juste avant le journal du 20 heures. On ne se refait pas. La calotte, même rouge, on s’en méfie !

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Et ils ont bien raison de se méfier, nos gauchos bobos, de ce nouveau pape. Parce que s’il est progressiste, du moins au sens où les belles âmes entendent le progrès (avortement, mariage pour tous, manipulations génétiques et autres fantaisies modernes), c’est dans leurs rêves ! Le pape François est proche des déshérités, sans doute, mais pas comme nos belles âmes pratiquent leur amour des pauvres, de haut, de loin, sans s’en approcher, ou alors avec un mouchoir de batiste parfumé sur le nez, pour les odeurs. Non, le pape François, lui, pour ce que j’en sais, n’a peut-être jamais hésité à tendre la main aux filles mères, aux femmes adultères, aux opprimés ou aux « gens de mauvaise vie », mais de là à faire des pointes en tutu rose pour se faire applaudir par les tenants de "l’avancée sociétale"...

Hé oui, c’est que ce pape, pour une fois, n’est pas européen. Et ça change tout ! Avant lui, tous les papes l’étaient, européens. Et tous, depuis 1945, paralysés par le syndrome des « compromissions » de l’Eglise pendant la guerre, ont laissé se développer une pensée unique anti-chrétienne qui s’est répandue comme une peste à travers toute l’Europe. Et tous, en voulant conquérir, pour flatter leur image personnelle, des « belles âmes » qui, quoi qu’il arrive, continueront de cracher sur la religion catholique (pas sur les autres, hein !), , ont mené une politique contre productive qui les a peu à peu coupés de leurs « clients », les chrétiens de base. Et, comme de juste, quand le produit n’est plus celui qu’ils ont l’habitude d’acheter, les clients changent de fournisseur.

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C’est ainsi que Jean-Paul II, le dernier « progressiste » en date, pourtant adulé par les gardiens de la pensée officielle, a « perdu » tellement de clients, en essayant de vendre à tout prix une Église nouvelle à des fidèles qui n’en voulaient pas, que, s’il avait été payé aux objectifs, il aurait fini à la soupe populaire.

Au contraire, malgré tout le mal qu’on a colporté sur Benoît XVI, et n’en déplaise aux mêmes, c’est grâce à sa rigueur dogmatique que les observateurs sentent un certain « frémissement » de la demande, oh, pas un raz de marée non plus, mais quand même, il y avait du monde, mercredi soir, sur la place Saint Pierre, et pas que des vieux croutons !

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Quant au pape François, lui, le virus européen de la bienpensance, il se le met où je pense. Lui, il est Argentin, et en Argentine, le catholicisme, ce n’est pas un concept pour intellectuels de gauche, c’est la foi du charbonnier. Et, François, qui, entre autres, a été un des principaux interlocuteurs de l’Islam, a compris que les religions qui cartonnent sont celles qui délivrent un message simple, permanent, rassurant, œcuménique, et pas celles qui se laissent guider par l’air du temps.

L’homme a besoin d’éternel, même s’il ne croit pas en l’au-delà. Et François, qui le sait, va nous étonner… Si son Dieu lui prête vie. C’est qu’il a 76 ans, et un seul poumon, le nouveau chef de l’Eglise. Viva el Papa !