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Une erreur criminelle – mais laquelle ?

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Commençons par deux graphiques tout simple. Le premier graphique retrace le nombre de mort quotidien en Angleterre et au Pays de Galles pour toutes causes (ligne rouge), et pour cause de Covid (ligne bleue). La ligne noire horizontale représente elle, la moyenne entre 2010 et 2019 du nombre de morts pour toutes causes (cancer, accident de la route, crise cardiaque, suicide….) quotidien :

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Le second graphique trace les mêmes chiffres pour l’Allemagne. Et à la fois pour l’Allemagne et pour l’Angleterre, nous avons des chiffres jusqu’au début du mois de Décembre (pour la France, les chiffres dans ma base de donnée ne vont que jusqu’au début Novembre).

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Donc, avant le Covid, l’Angleterre perdait en moyenne un peu moins de 1500 sujets de sa gracieuse majesté tous les jours, tandis que l’Allemagne (pays plus peuplé et un peu plus vieux), perdait en moyenne 2,500 citoyens tous les jours. Ceci étant établit, se pose la question du pourquoi sortir ces graphiques morbides ? Pour plusieurs raisons.

La première raison est que ces graphiques sont en soit très décevant. En effet, nous savons aujourd’hui que le Covid a atteint principalement les plus vieux, les plus frêles et les plus malades. Ce sont principalement eux, et non les jeunes gens en bonne santé, qui sont en très grande majorité morts du Covid. Et Dieu merci, les enfants ont, à quelques exceptions près, été largement épargnés. Ceci étant dit, comme les plus frêles parmi nous sont morts en grand nombre en 2020 et encore en début 2021, les chiffres de mortalité devraient logiquement maintenant baisser. Après tout, à moins d’être James Bond, on ne meurt qu’une fois. Et nos vieux et infirmes étant morts l’an dernier, le taux de mortalité auraient déjà du commencer à s’effondrer. Or il n’en est rien. La mortalité reste nettement au dessus de la moyenne pre-Covid. Ce qui est normal, pourrait on conclure, compte-tenu du fait que le Covid est toujours parmi nous… Mais cette remarque nous amène à la seconde raison pour laquelle les graphiques ci-dessus sont édifiants.

Ces derniers jours, entre 250 et 280 Allemands nous ont quittés chaque jour, à cause du Covid. Nous pourrions donc nous attendre à une hausse de la mortalité totale correspondante. Néanmoins, la hausse de la mortalité ces dernières semaines en Allemagne, ou en Angleterre, a été deux à trois fois plus forte que ce que l’on peut expliquer avec la hausse du Covid (voir graphique ci-dessus). Mais alors, d’où viennent ces centaines de morts supplémentaires ?

Explications possibles :

#1 : Les graphiques ci-dessus sont une aberration statistique et avec la publication des statistiques d’autres pays dans les semaines qui arrivent, les expériences Allemande et Anglaise ne seront pas reproduites ailleurs.

#2 : Il y a aujourd’hui une nouvelle grippe qui s’abat sur les plus vieux et les déciment. Mais cette grippe n’est pas le Covid. D’où une forte hausse de mortalité totale, mais non de mortalité « Covid ». Le premier problème est que personne aujourd’hui ne parle d’aucune grippe. Le deuxième problème est que la hausse de la mortalité la plus conséquente est dans la tranche d’âge des 65-74 ans (ligne rouge). Aujourd’hui la mortalité de cette tranche d’âge s’approche du pic établit lors de l’hiver dernier. Cette même tranche d’âge vit, pour la première fois, une accélération de sa mortalité supérieure à celle de la classe d’âge supérieure (les 75-84 ans, ligne bleue). Le troisième problème est pourquoi les 15-64 ans (ligne grise) meurt aujourd’hui plus que la moyenne des dernières années et en nombre bien supérieur à l’automne dernier ?

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#3 : L’Allemagne et l’Angleterre sous-estime le nombre de morts du Covid. Compte tenu de l’hystérie ambiante, cela parait peu probable.

#4 : La hausse de la mortalité actuelle chez les plus jeunes, et les 65-74 ans, est une conséquence directe du confinement. Que ce soit hausse de l’alcoolisme, des dépressions, de l’abus de stupéfiants ou bien tout simplement de visites médicales non faites, de traçages de cancers ratés… La facture en coût humain des folles politiques de confinement continue de s’allonger (ne parlons même pas de la facture financière, qui, in fine, se règlera par l’inflation et la dévalorisation de nos monnaies). Un indice que cette explication est potentiellement valable est la divergence récente du nombre de morts dans la classe d’âge 15-64 ans en Suède et en Allemagne (à noter, soit dit en passant, que la Suède, qui est restait ouverte à travers le Covid, n’a connu aucune hausse de la mortalité chez ses 15-64 ans, à part le pic initial de Mars 2020) :

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Et cet écart est encore plus visible chez les 65-74 ans. En Allemagne, la mortalité dans cette tranche d’âge atteint des records. Alors qu’en Suède, il n’en est rien :

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Si cette explication est la bonne (et je crois qu’elle est dans le vrai), tout homme ou femme politique qui a soutenu les décisions de confinement a aujourd’hui du sang sur les mains. Car, comme l’exemple de la Suède le montre bien, les politiques de confinement n’ont pas sauvées de vies, mais aujourd’hui il semble de plus en plus clair qu’elles en aient coutées.

Mais évidemment, il reste une explication. L’explication auquel j’imagine que le lecteur suivant un peu le sport aura peut-être pensé suite à la crise cardiaque de Sergio Aguero du FC Barcelone, ou celle du Danois Christian Eriksen lors de l’Euro 2020, ou celle de Charlie Wyke du Wigan FC, ou celle de Adama Traore lors du match du Tirana FC contre le Real Madrid, ou celle de John Fleck du Sheffield FC, et encore ce weekend celle de Victor Lindelof de Manchester United… la possibilité que peut-être les vaccins MRNA anti-Covid ont des effets secondaires nocifs pour certains. Et évidemment, si c’est le cas, les hommes et femmes politiques qui ont forcés leurs populations à se faire vacciner auraient encore plus de sang sur les mains.

Afin de tester cette hypothèse, veuillez trouver ci-dessous la mortalité chez les 15-64 ans en Allemagne (où d’après Reuters, 78% de la population est vaccinée – https://graphics.reuters.com/world-coronavirus-tracker-and-maps/countries-and-territories/germany/) et la Pologne, où toujours d’après Reuters, 58% de la population est vaccinée (l’un des taux les plus faibles d’Europe). Sur les six derniers mois, il valait mieux être jeune en Pologne qu’en Allemagne (peut-être parce que les plus faibles sont morts pendant l’hiver dernier ?)…

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En conclusion, les semaines qui arrivent vont confirmer si :

L’exemple de l’Allemagne et de l’Angleterre sont des cas à part dont nous ne pouvons pas vraiment tirer de leçons ? Ou bien si,
L’Allemagne et l’Angleterre paient aujourd’hui la facture humaines des politiques désastreuses de confinement et la sortie des chiffres pour la France, la Belgique, l’Italie… montreront les mêmes tendances. Si c’est le cas, allons-nous tenir responsable, au moins par la sanction des urnes, tout nos politiques « moutons de Panurge » qui se sont précipités dans ces mesures sans précédents historiques ? Ces politiques qui se sont entêtés dans leurs mesures liberticides, et finalement homicides alors qu’il était évident des la fin du printemps 2020 que cette soi-disant pandémie n’en était pas une (voir les billets précédents a ce sujet sur le site de l’IDL) ?
Le vaccin a la place d’être une solution, est en fait un vrai problème. Et si c’est le cas, qu’elle crédibilité restera t’il pour nos gouvernements ?

La réponse sera donnée par les chiffres dans les semaines qui arrivent.

Voir en ligne : https://institutdeslibertes.org/une...