Pour faire plaisir à ses amis d’Alger, l’historien attitré Benjamin STORA propose d’élever une stèle sur le sol Français pour rendre hommage à l’émir Abdelkader !!!

Cela est impensable puisque l’émir Abdelkader a été un ennemi acharné de la France.

En revanche, pourquoi ne pas retenir l’idée d’une stèle représentant un natif célèbre d’Algérie de confession musulmane comme le Bachaga Saïd BOUALEM (BOUALAM) ou le Capitaine Rabah KHELIF ?

Pour mémoire, le Bachaga Saïd BOUALEM, chef de 24 tribus arabes des beni-boudouane, situées dans l’Ouarsenis, fut élu quatre fois vice-président de l’Assemblée Nationale Française, devenant le symbole des français musulmans attachés à la France.

... Ancien officier de l’Armée Française au 1er régiment de tirailleurs algériens, il participe à la Seconde Guerre mondiale avec le grade de capitaine.
...Il est élevé à la dignité de commandeur de la Légion d’honneur à titre militaire et reçoit la croix de guerre, la croix du combattant et la croix de la valeur militaire  ;

Le Capitaine Rabah KHELIF, Kabyle, fils d’officier, est enfant de troupe à l’école de Kolea, près d’Alger. En 1951, à 18 ans, il s’engage et part combattre en Indochine. Blessé et fait prisonnier à Dien Bien Phu, il est porté disparu durant six mois avant d’être retrouvé, entre la vie et la mort, par la Croix-Rouge. Il est rapatrié sur la métropole. Il part bientôt pour l’Algérie, où il sert comme officier jusqu’en 1962.

Le 5 juillet 1962, à Oran alors qu’il n’est encore que Lieutenant, il enfreint les ordres criminels du général gaulliste KATZ et sauve d’une mort certaine plusieurs centaines de ses compatriotes européens et musulmans, sans verser une goutte de sang, juste avec sa fermeté et son courage. Rabah Kheliff était commandeur de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du Mérite.

Jean-Louis Martinez