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Trappes, capitale de la France du futur... proche ?

, par  NEMO , popularité : 6%
NJ-Ile de France

Si la situation est ce qu’elle est, les profs, qui ont constitué les gros bataillons de la gauche du « vivre ensemble », n’y sont pas étrangers.

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Et on redécouvre qu’y aurait comme qui dirait un problème avec... silence gêné, raclement de gorge, front en sueur, bon, quand faut y aller, dans un murmure à peine audible... avec l’islamisme POLITIQUE, hein, toujours pas d’amalgame, l’islamophobie ne passera pas, l’Islam est une religion paisible, qui n’a rien à voir avec les « radicalisés », parfaitement compatible avec les valeurs de la République. Circulez, il n’y a rien à dire. Et puis n’exagérons pas : Didier Lemaire, le prof de philo qui a dénoncé (dénoncé, déjà, ça a des relents de collabo) l’emprise de l’Islam dans des territoires prétendument perdus de la République, il n’est pas très net non plus. Comment peut-on être de gauche, comme il le revendique, arborer des cheveux longs de soixante-huitard attardé, et porter des accusations aussi dégueulasses sur une minorité qui subit depuis près de deux siècles la tyrannie de l’homme blanc français ? C’est plus que louche. Si ça se trouve, le Didier serait un crypto-facho infiltré qui raconterait n’importe quoi pour stigmatiser les musulmans que ça ne m’étonnerait pas.

La preuve ? Malgré toutes les insanités qu’il répand dans une presse complaisante, le professeur Lemaire garde encore la tête sur les épaules ! Signe qu’on exagère beaucoup sur la susceptibilité des adorateurs du prophète. Et puis le maire de Trappes, Ali Rabeh, que l’on sait particulièrement sourcilleux sur le respect de la laïcité, à l’instar de son mentor Benoit Hamon, lui a infligé un démenti cinglant : il a pu prouver, vidéo à l’appui, que, contrairement aux affirmations de Lemaire, il y a bel et bien UN salon de coiffure mixte à Trappes. Et pan sur le bec de l’affabulateur. Ali a été bouleversé qu’on dénigre aussi grossièrement sa ville, une ville où de l’avis de tous ceux qui y habitent encore, à 75% parait-il musulmans (ce qui pourrait expliquer son élection dans un fauteuil), le vivre ensemble à l’intérieur de la communauté des croyants s’épanouit sans entrave. Aussi n’a-t-il pas hésité, pour laver l’honneur de sa cité, à porter plainte pour diffamation contre le calomniateur... En digne émule du cheikh Youssouf al Quaradawi, l’un des principaux responsables de l’UOIE (Union des organisations islamiques européennes, dont la branche française est l’UOIF), qui déclarait (déjà) en 2002 : « Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques nous vous dominerons. »

Après les quelques jours d’indignation martiale -figure imposée par le camp du bien pour donner à penser qu’on va enfin réagir-, lorsque le professeur a révélé qu’il avait été menacé du même sort que Samuel Paty (Paty, Paty, c’est qui, déjà, ce type ?), nous allons revenir très vite à la soumission as usual. Un premier signe avec le communiqué alambiqué de l’académie de Versailles, apportant certes un soutien (encore que plutôt mou) à l’enseignant, mais, si l’on lit entre les lignes, regrettant honteusement qu’il ait voulu faire son intéressant plutôt que de fermer sa gu..le, comme ses collègues. On sent même que ça démangeait le recteur de lui coller un blâme. Puis il y a eu la mise au point du préfet des Yvelines, non, Monsieur Lemaire n’est pas sous protection policière 24h/24, il n’a pas subi de menaces directes, bref, tout cela est sujet à caution.

Alors intervient la grosse artillerie des médias progressistes qui commencent à insinuer qu’on ne peut pas se contenter des dires du bonhomme, après tout c’est qui, ce Didier Lemaire, qui n’est même pas soutenu par ses collègues. Il serait juste et équitable que le ministre Blanquer lui-même nomme une commission, déclenche une enquête indépendante, enquête qui prendrait des mois, et dont on pourrait profiter d’une accalmie pour enterrer les conclusions... Comme on l’a fait du rapport Obin, lequel, déjà en 2004, racontait par le menu une situation cataclysmique que Lemaire n’a fait que confirmer, et que tout le monde connait depuis des lustres. La politique de l’autruche, en quelque sorte, si justement brocardée par Henri Queuille, dans deux citations que je ne résiste pas à vous soumettre : « La politique ne consiste pas à faire taire les problèmes, mais à faire taire ceux qui les posent ».... « Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout ».

Après la mort de Samuel Paty, on s’est dépêché d’annoncer une « loi contre l’islamisme » -vous allez voir ce que vous allez voir-. Le temps passant et la pression changeant de camp, cette loi s’est adoucie en « loi contre le séparatisme » -encore trop dur, trop stigmatisant, relents islamophobes-, pour se conclure piteusement par une « loi confortant les principes républicains », autrement dit un bloubi boulga qui met sur le même plan le voile islamique et le voile de la mariée chrétienne, le terrorisme au cri d’Allahou Akbar et les prières devant les églises fermées par le Covid... Lamentable !

Ce n’est pas parce que l’Islam (ou l’Islamisme, si l’on a peur des mots) avance qu’on recule, c’est parce qu’on recule que l’Islam avance.