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Ta gueule, Macron !

, par  NEMO , popularité : 7%
NJ-Ile de France

Vous n’en avez pas marre, de l’entendre pérorer à tort et à travers, ce président de pacotille qui ridiculise la France chaque jour que Dieu fait ? Moi, je ne peux plus le supporter.

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Macron est partout. Et il parle, il parle, avec sa voix de fausset et ses yeux écarquillés qui fixent sans ciller (c’est bizarre, vous ne trouvez pas ?) la caméra dans laquelle il se reflète et s’admire. Il nous parle comme un professeur des écoles, agacé, parlerait à des élèves de CM1, fraichement issus de la diversité, qui ne comprendraient pas vraiment ce qu’il leur dit. Cela, déjà, c’est exaspérant. Mais surtout, il parle pour ne rien dire, ou pour dire un jour le contraire de ce qu’il a dit la veille, ou, même quelques minutes avant, toujours avec le même aplomb. Et toujours pour se féliciter, et constater combien nous, pauvres crétins de Franchouillards sans passé et sans culture, gaulois réfractaires, fainéants qui ne se donnent pas la peine de traverser la rue pour trouver du travail, incapables de se payer un costar comme le sien, complotistes, envieux etc… sommes indignes de notre chef des Armées. Macron, pour rester dans la période de Noël, c’est le ravi de la crèche, ou, pour être plus exact, le ravi de lui-même.

Macron ne vit pas dans le monde réel auquel nous, pauvres mortels, sommes confrontés. Lui règne sur un monde parallèle dans lequel il est le plus grand (malgré sa taille), le plus beau, le plus intelligent, le plus tout, pour résumer. Les autres chefs d’État, à ses pieds, louent leur maître, les événements se plient à sa magnificence, lui donnent toujours le beau rôle ; il est celui qui fait bien, qui fait le bien, qui est le bien. Du haut de son Olympe, rien ne peut l’atteindre. Les Australiens, poussés par notre indéfectible ami Américain, se foutent de sa gueule en annulant le contrat de sous-marins du siècle, ça glisse. Sa visite à Joe Biden, triomphale, du moins pour les gazettes Françaises, et les concessions majeures obtenues (je rigole) auront vite fait oublier ce léger malentendu. Les Allemands nous roulent dans la farine en achetant du matériel de guerre Américain ou en constituant un groupement d’États pour concevoir un système de défense anti-missiles européen (alors que nous avons un excellent produit en magasin), mais sans la France, il fait comme si c’était lui qui n’en voulait pas. Et il le prouve en missionnant le chancelier allemand Olaf Scholz pour défendre nos intérêts dans un sommet Union Européenne – Asie, alors que ce dernier avait refusé à notre Emmanuel de se joindre à lui lors d’une visite à Pékin. Il est vrai qu’il était bien plus important pour notre sélectionneur en chef d’aller à Doha faire le kéké, féliciter les « celles et ceux » (je ne savais pas qu’il y avait des footballeurs transgenre dans l’équipe de France) et papouiller devant les télés du monde entier son chéri Mbappe – quelle indécence - que de s’occuper de cette France moisie qu’il n’aime pas. Macron se rend en Algérie comme on va à Canossa, pantalon baissé jusqu’aux chevilles, se fait traiter « d’enc… » à Oran (comment les Oranais ont-ils pu avoir l’information… mystère) et il dit « merci ». A sa décharge, peut-être a-t-il cru entendre Ukulélé - en hommage à nos possessions ultramarines ? Les commentateurs agréés se perdent en conjectures.

Mais quand il lui arrive par inadvertance de faire une incursion dans le monde réel, et qu’il est obligé de constater que les choses ne tournent pas aussi rond que dans son monde à lui, que la France périphérique, dont l’ingratitude n’est plus à démontrer, ne l’adule pas comme il convient, qu’on ne lui obéit pas toujours au doigt et à l’œil, alors il déchaîne la foudre jupitérienne. Nous risquons des coupures de courant cet hiver ? C’est le président d’EDF qui est responsable. Viré. Des soignants ne veulent pas se vacciner, alors qu’il leur a intimé, les yeux dans les yeux, de passer à la casserole ? Damnés jusqu’à la fin des temps, na ! Ruraux et habitants de nos côtes rechignent à ce qu’on installe des éoliennes à côté de chez eux, alors que lui aime contempler depuis son avion présidentiel ces grands moulins, immobiles les trois quarts du temps, qui défient le ciel, massacrent les oiseaux, rendent les vaches folles et détruisent la faune sous-marine ? On leur en mettra 12.000 de plus, ça leur fera les pieds, à ces ploucs. Les Français ne veulent plus d’immigration ? On ouvre les vannes, et, pour les exciter un peu plus, on fait comme si le danger mortel qui menace la France était d’extrême-droite ! Quelle jouissance que d’emmerder les Français !

C’est Noël, fête de la bienveillance et de l’amour de son prochain, mais, au risque de vous décevoir, mon œcuménisme n’ira pas jusqu’à souhaiter à Macron un joyeux Noël. Bien au contraire, j’espère pour lui un Noël cauchemardesque et un « annus 2023 horribilis ». Quant à vous tous, amis qui me faites le plaisir de me lire, passez de très joyeuses fêtes de Noël (j’insiste sur Noël, si cela peut embêter les laïcards imbéciles), du jour de l’An et une très bonne année 2023. Mon vœu le plus cher, pour vous et pour moi, et après la santé, serait que nous soyons débarrassés le plus vite possible de notre super Président que le monde nous envie, et qu’il entraîne avec lui tous ces ectoplasmes macro-nains qui ont la prétention de nous mettre au pas.