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Si le mot « justice » n’existait pas, Hollande l’aurait inventé !...

, par  NEMO , popularité : 7%

Décidément, si le mot « justice » n’existait pas, ils seraient bien embêtés, les socialistes. Parce que chaque fois qu’ils ouvrent la bouche, dans les trois premières phrases qu’ils prononcent, vous pouvez être sûr de l’entendre, le mot « juuuuuustice ! », prononcé avec des trémolos dans la voix et l’attitude auto-satisfaite de représentants du Peuple conscients d’avoir sacrifié leur vie à ce peuple ingrat, et pourtant tant aimé.

Oui, le socialisme, à les en croire, c’est la justice guidant le Peuple sur le chemin de l’égalité. Et la liberté ? houais, bof, qu’est-ce qu’elle en ferait, hein, la populace qui sent le déodorant bon marché, quand elle ne sait même pas ce qui est bon pour elle, au point de n’accorder qu’à peine 30% de confiance à son si juste et si normal Président ?

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Et c’est ainsi, au nom de la justice, qu’on abrutit d’impôts et qu’on prive de la redistribution publique ceux qui ont le malheur de gagner un peu d’argent, qu’on nous impose le mariage pour tous et ses corolaires, PMA et GPA, ou qu’on nous infusera le vote des étrangers. Et c’est aussi au nom de la justice que les fonctionnaires récupéreront le jour de carence (en cas d’absence) qu’ils avaient perdu sous Sarkozy l’injuuuuuste, et dont l’efficacité, d’après les ministres concernés, était si faible que ça ne valait pas la peine de risquer de perdre des électeurs pour une si petite économie.

Et bien cela, ça mérite qu’on s’y arrête un peu. Parce que sur cette mesure aux conséquences financières sans doute négligeables (200 millions d’euros, un grain de poussière dans les écuries d’Augias), c’est toute l’hypocrisie et l’impudeur socialistes qui se révèlent. Comment, alors que le gouvernement de la France est supposé faire la chasse aux dépenses, même de bouts de chandelle, la ministre de la Fonction Publique (dont je n’ai pas retenu le nom, tant tous ces ministres de l’ère glacière Hollandaise sont insignifiants) a-t-elle osé expliquer cette extravagance ? Par la JuuuuuUUUSTICE, voyons !

Certes, sur le papier, pour le privé, la carence en cas d’absence est de trois jours, mais en réalité 70% des salariés du privé bénéficient d’accords d’entreprise qui en suppriment les effets. Il y aurait donc d’une part des fonctionnaires qui se verraient retirer un jour de rémunération quand ils sont absents – je vous signale au passage qu’un fonctionnaire absent un jour n’a pas à justifier son absence devant sa hiérarchie. Absentez-vous au gré de votre humeur du jour dans le privé, et au bout d’un moment, vous allez voir ce qui va vous arriver-. Et d’autre part, certains salariés du privé qui seraient payés pour être malades. Proprement impensable, dans le pays de la juuuuustice !

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Et voilà. Rien que la correction d’une injustice flagrante, qui empêchait notre bon Président de dormir depuis que son abominable prédécesseur l’avait instaurée. Sauf que, si les salariés du public doivent bénéficier des mêmes avantages que ceux du privé, ne serait-il pas aussi « juuuuuuuste » qu’ils supportent les mêmes inconvénients ? Par exemple, la précarité de l’emploi, la retraite calculée sur 25 ans, les mêmes taux de cotisations, les mêmes modes d’avancement au mérite (voire à la tête du client, comme dans le privé)… Sans compter les régimes spéciaux, dont tout le monde reconnait aujourd’hui qu’ils ne sont spéciaux que par les avantages qu’ils procurent à leurs bénéficiaires, quand les nuisances dont ils étaient la contrepartie ont disparu depuis longtemps. Nos justes socialistes vont-ils les supprimer, au nom de la justice, ou mieux, aligner toute la fonction publique sur le plus avantageux d’entre eux ?

Alors voilà, le Président de « toutes les promesses », c’est de plus en plus manifeste, n’est que le président, élu par défaut, de la fonction publique, des minorités visibles, et des assistés en général. Quelle belle France, quel bel homme, et quel bel esprit. Hollande, mesquin et petit, mériterait le titre de Super Menteur, si le titulaire de la distinction n’était pas encore en vie... Mais nul doute qu’il fera une aussi brillante carrière présidentielle que lui !