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Question écrite n° 41491 de Madame la Députée Emmanuelle MENARD sur le choix des mots parfois utilisés dans les discours officiels ou sur les monuments aux morts pour décrire la situation des Harkis

, par  Serge AMORICH , popularité : 6%

Question écrite n° 41491 de Madame la Députée Emmanuelle MENARD (Non inscrit - Hérault) publiée au JO le 05/10/2021

Madame Emmanuelle MENARD interroge Mme la ministre déléguée auprès de la ministre des armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants, sur le choix des mots parfois utilisés dans les discours officiels ou sur les monuments aux morts pour décrire la situation des harkis. En effet, les harkis sont le plus souvent présentés comme ayant fait le choix de « devenir français » alors que, dans les faits, ils ont choisi de « rester français » après le 4 juillet 1962. C’est d’ailleurs ce choix qui leur a valu, pour ceux d’entre eux qui ont dû rester sur le territoire algérien, les supplices que Mme la ministre connaît... Torturés, suppliciés, certains d’entre eux ont été égorgés, empalés, éviscérés, brûlés vifs quand d’autres étaient enterrés vivants ou encore ébouillantés... Pour rappel, ce territoire du nord de l’Afrique a été français durant plus de 130 ans entre juillet 1830 et 1962. Certaines associations s’insurgent également de l’utilisation du terme « supplétif », considéré comme méprisant envers les harkis alors que le statut d’anciens combattants leur a été reconnu dès 1974. Alors que la France et l’Algérie doivent commémorer en mars 2022 les 60 ans des accords d’Evian, il est essentiel d’avoir une juste représentation des faits. Elle lui demande donc si l’ensemble des sensibilités et acteurs de cette tragique période pourront être entendus afin de s’attacher à un devoir de vérité pour les nouvelles générations.

Je remercie Madame la Députée d’avoir posé cette question écrite très importante pour la communauté rapatriée.

Serge AMORICH
Délégué national de la Fédération Nationale des Rapatriés (F N R) pour les questions de retraite

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