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Pourquoi la folie Zemmour ne retombera pas.

, par  NEMO , popularité : 4%
NJ-Ile de France
1ere publication : 8 octobre 2021

« Ils » lui prédisent le sort de Chevènement, monté très haut et retombé bien bas. Dans leurs rêves !

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Pour une fois, je vais prendre un gros risque et me hasarder à une prédiction : Eric Zemmour ne retombera pas. Mieux, il continuera à monter, peut-être pas comme une fusée, sans doute plutôt comme ces « Noratlas » de ma jeunesse sous les drapeaux, qui montaient par pallier et vous flanquaient le mal de mer… c’est plutôt à ses concurrents que Zemmour est en train de le leur flanquer, le mal de mer.

Zemmour ne retombera pas, pour une simple et bonne raison : il est le seul (futur) prétendant à la fonction suprême qui suscite adhésion, enthousiasme et surtout Envie (avec un grand E) chez les Français qui déclarent qu’ils voteront pour lui, et pour personne d’autre. Citez-moi un autre candidat qui déplace les foules comme il le fait dans ses « meetings » de promotion de « la France n’a pas dit son dernier mot », qui scotche devant leur poste les téléspectateurs dès qu’on l’annonce dans une émission TV, qui vend autant de bouquins avant même qu’ils soient disponibles, qui provoque autant d’engouement, et, cela va avec, autant de haine parmi les médiocres ? Zemmour, on aime ou on déteste, mais le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il secoue le cocotier. Et, contrairement aux « autres », qui ne sont adoubés que par une « clientèle » qui recherche surtout son intérêt personnel, lui n’achète personne. Zemmour ne promet pas la retraite à 60 ans, le doublement du salaire des enseignants, la baisse de la taxe sur l’essence, la poule au pot le dimanche ou l’augmentation du SMIG de 1,5% au lieu de 0,8%. Il ne promet même pas d’améliorer le climat, c’est vous dire qu’il n’a pas de programme, comme le martèlent nos commentateurs officiels. Il parle de la France, de la reconnaissance que nous devons à nos prédécesseurs qui en ont fait un des, sinon le pays le plus beau du monde. Il lutte de toutes ses forces contre les profiteurs de la débâcle qui s’acharnent depuis des dizaines d’années à "déconstruire" », démolir, faire un champ de ruines de "notre" France. Il promet du sang et des larmes, et, au bout, une fierté retrouvée d’être Français. Dans son dictionnaire personnel, les mots « démagogie » et « repentance » ont été bannis. Il serait trop « cash », lui reproche-t-on… Alors on ne s’étonnera pas qu’il se fasse tant d’ennemis, que toutes les « sirènes » de la décadence et de la veulerie veuillent sa peau (peut-être même au sens propre, si l’occasion se présentait).

Tous ceux qui feignaient de ne pas le prendre au sérieux, qui croyaient gagner les présidentielles par des tactiques mesquines, des calculs d’apothicaires et des promesses que, comme d’habitude, ils n’ont aucune intention de tenir, commencent à avoir des craintes sérieuses pour leur petit bizness. La preuve, l’assemblée LREM de ce dernier week-end, et sa mise en garde contre le virus de la « peste brune », rien que ça. Les LR, réunis en congrès pour décider d’un congrès (sic) qui désignerait (éventuellement) leur champion, et son article anti-Zemmour, précisant bien qu’un LR qui se respecte ne partage « aucune valeur » avec le Z. Ah bon ? Les LR d’aujourd’hui n’auraient rien de commun avec le RPF puis le RPR d’avant-hier ? Ils ne seraient pas les héritiers du Général, comme ils le prétendent... J’en prends bonne note. Marine le Pen, qui n’a pas daigné se fendre du moindre message de soutien aux Identitaires quand ils ont été dissous dans le plus pur style des républiques bananières, de peur d’être assimilée à l’infréquentable – je n’en dirai pas plus sur MLP, j’ai tout dit à l’issue des présidentielles de 2017 (Marine le Pen doit partir !). Et tous ceux qui s’acharnent à l’insulter, le traiter de raciste, de négationniste (hein, monsieur Dupont-Moretti, négationniste lui-même de l’insécurité), lui attribuer des propos qu’il n’a jamais proférés, ou interpréter dans le « bon » sens des paroles isolées de leur contexte. J’ai même entendu un pauvre con (trivial, mais adéquat) d’ectoplasme du gouvernement l’accuser de couardise, lui qui risque à chaque instant sa vie, pour l’idée qu’il se fait de la France, sans en attendre aucun bénéfice.

Toutes ces magouilles, ces mensonges, ces lâchetés, de plus en plus de Français, sans doute chez les abstentionnistes de ces dernières élections, mais pas seulement – à preuve, Zemmour prend des électeurs à tous les partis, (sauf LREM dont la clientèle est collée à ses avantages comme des moules à un rocher), en ont ras la casquette. Et ils seront de plus en plus nombreux, au fur et à mesure qu’ils découvrent le vrai Zemmour, en direct, et non pas le Zemmour diabolisé par ceux qui perdraient beaucoup s’il était élu, à se rallier à sa candidature. Je vais m’avancer encore un peu plus : je vois Zemmour très près de Macron, sinon devant Macron au premier tour. Un débat Zemmour-Macron, entre les deux tours, si Macron ne se dégonfle pas comme Chirac face à Jean-Marie le Pen, ça vaudra son pesant de cacahuètes, n’est-il pas ?