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Police, tribunaux, prisons… Pour quoi faire ?

, par  NEMO , popularité : 4%
NJ-Ile de France

C’est vrai, quoi. Au stade où on est parvenu, à quoi ça sert d’arrêter des malfrats, si les juges ne les envoient pas en prison ?

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Tenez, deux exemples parmi les « faits divers » relevés depuis une semaine : le Tunisien de 23 ans tué à Nice après avoir foncé sur des policiers, suite à un refus d’obtempérer, en était à sa 21ème confrontation avec la justice, et pas pour de la petite bière, mais pour des vols, agressions, trafic de drogue, et j’en passe. 23 ans, 21 fois passé devant le juge, et toujours dehors, au volant d’une voiture volée cette fois. Combien de temps avait-il passé en prison auparavant ?
A Bobigny, une auxiliaire de vie Tunisienne (c’est une coïncidence, je n’ai pas visé particulièrement nos amis Tunisiens, qui ne sont pas ceux qui posent le plus de problèmes, loin de là) âgée de 38 ans, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Paris, pour avoir volé une douzaine de personnes âgées dont elle s’occupait (plusieurs dizaines de milliers d’euros, quand même). En attendant le prononcé de la sentence, remis à la saint Glinglin, la gentille et dévouée « mère de famille » était remise en liberté, accompagnée d’une terrible menace de la présidente du Tribunal : « La prochaine fois qu’on vous reprend à voler des personnes vulnérables ce sera le mandat de dépôt ». Admettons… Sauf que cette brave dame n’en était pas à son coup d’essai : elle avait déjà été condamnée en 2018 pour les mêmes motifs. Et, tenez-vous bien, à l’époque le tribunal de Bobigny n’avait pas inscrit la peine (très modérée) à son casier judiciaire pour lui permettre de continuer à travailler. Oui, vous ne rêvez pas, pour lui permettre de continuer à travailler, donc à voler ses clients. Du moins c’est ce que la dame a dû comprendre.

Et bien sûr, des exemples comme ces deux-là, il y en a plus, chaque jour que Dieu fait, qu’un curé peut en bénir. Alors il est une question fondamentale que devrait se poser tout chef D’État soucieux de la bonne utilisation des finances publiques : l’argent étant rare et les besoins infinis, ne pourrait-on pas utiliser les sommes faramineuses (bien que nettement insuffisantes) consacrées inutilement à notre police, à notre justice, et à notre système carcéral, pour des dépenses autrement plus essentielles ? Dissolvons la police, la justice, les ministres et les parlementaires qui vont avec et qui ne servent à rien. Transformons les ministères dédiés, les prisons, les tribunaux et les commissariats en logements sociaux pour les immigrés, lesquels méritent un accueil digne, des logements décents, des soins de première classe, et l’école inclusive pour leurs enfants. Les associations de lutte contre les stéréotypes de genre (vous savez, ces progressistes qui se battent pour faire enfermer les primates arriérés qui sont persuadés qu’une personne avec un zizi est un homme, et qu’une anatomie avec une foufoune serait une femme), pour le droit à l’avortement (pardon, à l’interruption volontaire de grossesse), à l’euthanasie, à la PMA, à la GPA, pour les repas végan et l’abolition de la corrida, bastions avancés de notre "start-up nation", manquent cruellement de fonds. Et il y a aussi des stocks de vaccin Pfizer à payer, les centrales nucléaires à démanteler, les éoliennes à multiplier, l’école à finir de crétiniser, et la France à achever de dissoudre dans un mondialisme béat, entre autres. Bref, tout plein de chantiers pour lesquels de l’argent frais serait bienvenu et dont je n’ai donné ici que quelques pistes.

Pas tout à fait convaincus ? Alors, un dernier argument qui devrait emporter vos suffrages : sans police pour verbaliser, justice pour qualifier, et prisons pour enfermer, il n’y a plus de contraventions, de délits ou de crimes. Il n’y a plus que des rapports humains plus ou moins cordiaux. Tout bien réfléchi, et si l’on y pense sereinement, dans la nature, il n’y a pas de police, de prisons et de juges, et nos frères animaux s’en sortent très bien. Bon, les plus gros bouffent les plus petits, mais on ne va pas chipoter pour si peu.

Note : un début de commencement ? En Guyane, pour faire des économies, on ne poursuit plus les trafiquants pris avec moins de 1.5kg de cocaïne.