Mila à la mosquée de Paris, un signe de paix et de tolérance ? Laissez-moi rire.

Les commentateurs des grands médias en étaient tout attendris : le recteur de la mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, accueillant en grande pompe la lesbienne blasphématrice Mila dans le Saint des Saints de l’Islam de France. Que voulez-vous de plus comme démonstration que l’Islam est une religion de paix, d’amour et de fraternité qui se montre d’une infinie tolérance envers tous les humains, y compris les plus impies, y compris ceux qui ont des relations contre nature, y compris ceux qui mettent symboliquement un doigt dans le c.. d’Allah ?

Quelques jours auparavant, la justice Française avait rendu son verdict à l’encontre des harceleurs de Mila. Impitoyable, la justice Française ! Impayable, aurais-je dû écrire : jusqu’à 6 mois de prison avec sursis pour douze des treize prévenus, le dernier acquitté faute de preuve, ça fait frémir, comme aurait dit le regretté Bashung. Plus de 100.000 tweets de haine pure, promettant à la jeune fille tous les tourments de l’enfer sur terre et dans l’au-delà... Et à l’arrivée, 13 prévenus seulement, sur les milliers de « tweetos », et, comme par hasard, pour une part même pas musulmans, même pas croyants. On ne se foutrait pas un tantinet de notre gueule ? Un jugement exemplaire, ânonnaient les commentateurs agréés, qui va dissuader les allumés des réseaux sociaux de continuer à cracher leur venin. Même la naïve Mila, à qui on avait sûrement fait la leçon, d’y aller de sa satisfaction de voir que justice avait été rendue, et bien rendue. Honte à notre Justice, oui, honte à nos élites soumises, honte à toutes celles et ceux (je suis comme Christian Combaz, les "celles et ceux" m’horripilent) qui « comprenaient » la réaction des croyants à l’immonde blasphème prononcé par une jeune fille écervelée, qui, faute impardonnable, salissait en plus l’image des LGBT+.

Heureusement pour Mila, il y a eu la visite à la mosquée de Paris. Et là, Françaises, Français, nous sommes tombés au fond du trou de la veulerie, de l’impuissance et de la dhimmitude. On vous a raconté (voir plus haut) que cette visite hautement symbolique avait pour but de montrer aux français, xénophobes islamophobes par essence, que l’Islam est une religion qui a toute sa place en France... Incorrigibles innocents que vous êtes !

En recevant Mila, le recteur de la mosquée de Paris a envoyé un message terriblement arrogant à la « République » Française et à ses « valeurs », dont je soupçonne que lui et ses congénères se fichent comme de leur première khamis. Ce n’est ni votre police d’impuissants, qui fait dans son froc à l’idée d’être contrainte d’utiliser ses moyens létaux, ni votre justice de larves, qui prend tant de soin à ménager les « droits de la défense », qui feront cesser le harcèlement contre Mila. Si le harcèlement va cesser, c’est que nous l’avons décidé, nous, les musulmans, et pas les Français. La visite de Mila chez nous, dans notre mosquée, c’est le signal de la fin de la partie : Mila, on n’y touche plus (du moins pour l’instant, l’heure viendra, quand Allah l’aura décidé, de punir les blasphémateurs, les homosexuels, les impies, les apostats, les femmes impudiques etc...). Ceux qui s’aviseraient de continuer à emmerder Mila auraient de très gros soucis, qui ne se termineraient pas par quelques mois de prison avec sursis, ça, on vous le garantit. Le pouvoir, c’est nous, l’ordre, c’est nous. La France, c’est à nous. Mila est ce que nous voudrons en faire.

Pauvre Mila ! Un pion dans un jeu d’à qui perd perd.