Il faut savoir, quand on est au bout du rouleau,
Qu’il y reste toujours un petit bout de fil
Auquel on se raccroche pour que tout à vau-l’eau
Ne puisse être détruit par quelque coupe-file.

De tous les avatars et de tous les déboires
Demeure tout au bout toujours une lumière :
C’est elle qui nous guide avant qu’il soit trop tard
Pour nous sortir alors de la dernière ornière.

On se range les sangs à voir toujours le pire
Et plus on s’y enfonce irrémédiablement :
L’angoisse toujours plus alors nous y aspire,
Il faut un coup de barre à son redressement.

Courber l’échine n’est jamais la solution
Et c’est droit dans les yeux qu’on tue son ennemi.
A se vautrer devant de quelque compassion
On tendra lâchement à faire ami ami.

Le courage se forge dans l’adversité
Et plus l’obstacle est grand et plus on devient fort,
Et c’est ainsi que l’on gagne sa liberté,
Par la pugnacité de toujours plus d’efforts. (30/03/17)