Quand le torse est bombé, le cul traîne derrière,
Il est mal fagoté, la cravate embusquée,
Il va on ne sait où, surveillant ses arrières,
Marche robotisée, toujours mal embarquée.

Il est tout étonné d’en être arrivé là,
Se demandant s’il ne se serait fourvoyé,
C’est que parfois le tirage à la tombola
Fait le bonheur de ceux qui s’y sont essayés.

Mais le pauvre François n’a toujours pas compris
Ce qu’il pourrait bien faire au sommet de l’État,
C’est par inadvertance qu’au piège il est pris,
Il ne peut échapper au poids du potentat.

Aussi ne peut-il faire que n’importe quoi,
En se contredisant du jour au lendemain,
Et devant Angela il doit se tenir coi
Ou bien tout simplement rebrousser son chemin.

On pourrait bien en rire, de son ridicule,
L’image du pays hélas est dégradée,
Qu’a-t-on donc eu besoin d’élire l’homoncule ?
Par lui ses valeurs ont toutes été bradées. (11/05/13)