Vous avez remarqué ? Chaque fois que Hollande est en difficulté, c’est-à-dire à peu près tous les jours, week-end compris, on nous agite un chiffon rouge pour détourner notre attention. Avant-hier, on nous a resservi l’arbitrage Tapie, - ça commence à faire un peu réchauffé, cette histoire -, hier, on nous expliquait que le quinquennat précédent était salement mouillé dans l’affaire de l’écotaxe. Et ce matin, comme ça va décidément très très mal pour Bouffon Mesquin Petit, on nous a sorti la bombe thermonucléaire, encore plus gros que l’artillerie lourde anti-Sarkozy : « la France raciste est de retour », s’inquiète dans Le Monde Harry Roselmack, qui porte encore sur son beau visage de victime du colonialisme les stigmates du dernier passage à tabac qu’il a subi dans les geôles de la gestapo française. Et Christiane Taubira, dont on sait l’amour qu’elle porte aux « souchiens », d’en remettre une couche dans Libération : « Dans notre société, des choses sont en train de se délabrer, s’alarme-t-elle. Ces attaques racistes sont une attaque au cœur de la République. C’est la cohésion sociale qui est mise à bas, l’histoire d’une Nation qui est mise en cause. […] Des millions de personnes sont mises en cause quand on me traite de guenon. Des millions de gamines savent qu’on peut les traiter de guenons dans les cours de récréation ! » Rien que cela… Repentez-vous, Français de souche !

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Bon, passons sur Harry Roselmack, dont on comprend qu’il puisse souffrir d’avoir été le premier discriminé positif de TF1, et d’avoir dû à la couleur de sa peau plus qu’à son talent (réel) de prendre la place promise à Thomas Hugues au Journal de 20 heures. Mais Christiane Taubira, tout de même. Appeler à la rescousse de ses élucubrations esclavagistes des millions d’adorables petites filles noires ( en révélant au passage qu’il y aurait des millions de petites filles noires scolarisées en France. Pour du racisme, ça se pose là ! ) qui ne se font traiter de guenon que dans ses cauchemars post-coloniaux, alors là, c’est du niveau de ceux qu’elle dénonce. Et puis Christiane Taubira, même si on s’indigne (mollement) de l’insulte stupide qui a été proférée contre elle, on ne peut s’empêcher de lui faire remarquer (comme les socialistes l’ont fait vis-à-vis de Nadine Morano quand elle s’est fait traiter de conne et de salope par ce vieux débris de Bedos, insulte à mon avis bien plus salissante) qu’elle l’a un peu cherché, avec le sentiment qu’elle donne de faire son miel de tout ce qui peut contrarier, offusquer, irriter, voire enrager les Français qui n’ont pas la chance de faire partie de la diversité.

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Mais puisque nos manipulateurs de foire, croyant nous glacer d’effroi, nous somment de nous demander si le racisme progresse en France, hé bien, je répondrai sans hésiter : « oui » ! Et même pas honte ! Et pour une bonne raison ! C’est qu’à force de se faire traiter à tout bout de champ de racistes, les Français ont fini par s’affranchir des anathèmes de tous ces donneurs de leçons qui voudraient réduire notre pays à un territoire géographique en forme de paillasson où tout un chacun pourrait poser sans permission ses valises remplies de revendications et d’exigences, que nous devrions en plus payer, et sous les crachats et les insultes, en guise de remerciement.

Alors remettons une bonne fois les pendules à l’heure : avant, quand le racisme était une croyance imbécile qui prônait la supériorité de la « race » dite blanche sur les races jaune, noire ou rouge, non seulement je n’étais pas raciste, mais j’étais prêt à me battre contre tous les racismes et tous les totalitarismes, comme l’ont fait tous les membres de ma famille avant moi, jusqu’à, pour certains, y laisser leur vie.

Mais quand on m’interdit, sous peine de procès pour propos ou même pensée raciste, de constater qu’une majorité de délits sont commis par des minorités issues de l’immigration, alors là, j’ai le sentiment qu’on me prend pour un con, et oui, je deviens raciste, puisqu’ils le disent. Quand on me dit que l’immigration de populations dont la culture est aux antipodes de la nôtre, et qui ne sont manifestement chez nous que parce qu’elles y trouvent plus d’avantages matériels que de s’installer ailleurs, est le témoignage d’une adhésion à nos valeurs et une chance pour notre pays, alors là, oui, je deviens raciste, puisqu’ils le disent. Quand je ne peux plus prendre le métro sans subir la mendicité agressive de populations venues de l’Est, alors, oui, je deviens raciste, puisqu’ils le disent. Quand je me rends compte que nous avons fait de Mayotte un département Français, que nous dépensons des trésors de patience et d’euros pour des îles qui se fichent ouvertement de nous et chantent « c’est la France qui paye » [1] alors là, oui, je deviens raciste, puisqu’ils le disent. Quand on me vend l’Islam comme une religion de paix et d’amour, et que j’observe que dans tous les pays où l’Islam est dominant, chrétiens, juifs et autres hindouistes ou bouddhistes sont persécutés, assassinés ou chassés, comme en ce moment en Arabie Saoudite [2], alors là, oui, je deviens raciste, et peut-être bien islamophobe, aussi, tant qu’à faire, puisqu’ils le disent.

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Et encore, moi, j’ai la chance d’habiter dans un milieu (pour combien de temps ?) préservé. Mais j’imagine la souffrance de tous ceux de nos compatriotes qui cohabitent contraints et forcés par les aléas de la vie avec des communautés qui n’ont qu’une idée en tête, se débarrasser de ces gêneurs qui ne sont pas comme eux, pour installer des "compatriotes" à leur place. Alors mesdames et messieurs les belles âmes, puisque vous le dites et que vous détenez la vérité, nous, les Français, à l’évidence, nous sommes racistes. Et on vous emmerde !