Notre petit Macron se croit béni des dieux,
Mais il ne peut lever ses yeux jusques aux cieux :
Il ne voit guère plus haut qu’au bout de son nez,
Pataugeant dans la boue comme un pauvre benêt.

Il ne fait en effet que voir dans les nuages
Ce qui n’est rien d’autre que ses propres mirages,
S’imaginant déjà devenu président,
Lui qui de bégaiements grince toujours des dents.

Il se donne l’allure de ce qu’il n’est pas,
Se forgeant une image à l’aune de ses pas :
Il est trop court, hélas ! Il marche droit devant
Sans prévoir la chute de son moulin à vent.

Engoncé dans un style stéréotypé,
Il ressasse à l’envi des clichés estompés :
Tout ce qu’il avance est tellement éculé
Qu’on se lasse de tout ce qu’il veut y mêler.

Il aura beau tenter de belle envolées,
La parole s’éteint, l’esprit dans la foulée :
Il retombe dans sa torpeur ensommeillée,
Le verbe escamoté et la voix éraillée. (6/03/17)