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« Moi, Diane, soignante supprimée »

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Depuis le 17 juillet, Diane Hekking manifeste chaque samedi, à Paris. Cette jeune psychologue clinicienne travaille dans un hôpital de la région parisienne. Elle fait partie de ces soignants qui refusent l’obligation vaccinale et le passe sanitaire. J’ai choisi, ce lundi, de lui céder ma place afin qu’elle explique sa résistance à cet ordre sanitaire que moi-même je combats. Je suis convaincu que cette idéologie hygiéniste, théorisée par Emmanuel Macron le 12 juillet et avalisée par un apparent consensus, contient les germes d’un nouveau totalitarisme construit sur la surveillance collective, la dénonciation de voisinage, l’intrusion de l’Etat dans l’intimité des gens, la limitation toujours plus grande des libertés individuelles, l’homme performant et augmenté, la ségrégation civique. Je crois même l’hygiénisme d’Etat plus dangereux que le « wokisme », cet avatar de l’idéologie antiraciste qui affole une partie du monde intellectuel.

Voici ce que cette soignante a notamment dit, lors d’une prise de parole samedi 16 octobre lors d’une manifestation organisée par Florian Philippot : « Avons-nous mérité d’être mis à la marge de la société ? Avons-nous mérité cette souffrance psychologique que cet Etat nous impose ? (…) Nous sommes culpabilisés et effacés, suspendus comme ils disent, supprimés. Car oui, une suspension, c’est comme une suppression, mais avec un mot politiquement correct. (…) En tant que soignants nous devrions rentrer dans un moule, être des soignants de panurge sans réfléchir ». Elle m’explique : « Je participe aux manifestations organisées par Philippot non par adhésion politique mais parce qu’elles sont bien organisées et sécurisées. J’étais également, plusieurs mardis, devant l’Assemblée et le Sénat. Je suis en marge de l’hôpital, suspendue, depuis le 20 septembre. C’est-à-dire que je n’ai plus le droit d’aller à l’hôpital, d’être en contact avec mes patients. Je ne touche plus de salaire. A l’hôpital, sur 2000 employés, nous ne sommes plus que 39 à résister. Mais cela bouleverse évidemment l’organisation des services. Il manquait déjà 70 postes. Je proteste chaque samedi car je trouve scandaleux d’avoir à montrer un passe sanitaire pour devoir travailler. Dès le 30 août des vigiles étaient à la porte de l’hôpital. De surcroît les études montrent que les vaccins ne protègent pas autant qu’on le dit des contaminations. Des vaccinés sont plus dangereux que les non-vaccinés car ils ne respectent souvent plus les gestes barrière, enlèvent leurs masques, ne se lavent plus les mains. Il y a aussi des effets secondaires qui, parfois, sont loin d’être anodins ». Le mardi 19 octobre, Diane a pris le micro pour remercier les collègues qui, vaccinés, soutiennent les « non-conformistes » et les patients qui lui disent l’attendre.

Voir en ligne : https://blogrioufol.com/moi-diane-s...