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Milton Friedman : « La dépression des années 30 fut l’échec de l’État »

, par  Benoit Malbranque , popularité : 5%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Par Benoît Malbranque.

Comme nous en avons eu l’illustration lorsque, ces dernières années, nous avons connu un ralentissement économique, la crise de 1929 possède toujours un fort pouvoir évocateur. Elle est synonyme, dans la conscience collective, d’effondrement économique. Pour beaucoup, elle représente un échec du capitalisme libéral.

C’est avec fruit qu’on écoutera ainsi la voix respectée de Milton Friedman, dans l’épisode de « Free to Choose » qu’il consacre à la grande crise de 1929 et aux conséquences tant matérielles qu’intellectuelles qu’elle a eues — un épisode qui vient d’être traduit pour la première fois en français.

Quoique la valeur intrinsèque de sa position puisse être discutée, et qu’une comparaison puisse être faite avec celle des auteurs autrichiens, c’est un mérite indéniable de l’interprétation offerte par Milton Friedman que d’insister sur le fait que « loin d’avoir été l’échec du capitalisme de libre marché, la Grande dépression fut l’échec de l’État ».

Passant au crible les errements de la politique de la Réserve fédérale, il fait ressortir la responsabilité de la banque centrale américaine dans le déclenchement et l’aggravation de la crise.

Il est hautement surprenant, pourtant, que le public ait fini par apprécier la grande crise comme l’échec du capitalisme libéral et comme la preuve du bienfondé de l’intervention étatique quand, souligne Friedman, « bien loin d’amener de la stabilité, l’État a été lui-même la plus grande source d’instabilité ».

Cette incapacité, au surplus, n’est pas un échec passager : ce n’est ni un problème d’hommes ni un problème de connaissances. On touche à un défaut inhérent à l’interventionnisme. À savoir, pour citer les mots de Friedman :

Un système qui a besoin d’hommes providentiels pour fonctionner est un mauvais système. Le système de la Réserve fédérale était défectueux parce qu’il était nécessaire qu’il soit dirigé par des personnes providentielles.

Retrouvez les deux premiers épisodes de Free to choose ici .

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