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Massacres du 5 JUILLET 1962 à Oran. Hommage de communes

, par  Cercle Algérianiste d’Aix en Provence , popularité : 6%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Quelques communes de France, peu nombreuses hélas, rendent hommage aux Français d’Algérie, Pieds noirs et Harkis, massacrés le 5 juillet 1962 à Oran.
C’est le cas, dans les Bouches-du-Rhône, de CABRIES, commune d’un peu plus de 10 000 habitants, située entre Aix et Marseille. Son maire, une femme, Mme VENTRON, dès son arrivée aux affaires en 2020, a tenu à commémorer cette date chaque année. Voici un extrait de son discours :

« Le devoir de mémoire est ainsi une obligation morale individuelle et collective. Pourtant la mémoire se montre quelquefois sélective lorsque la passion dépasse les faits, lorsque la blessure est encore trop vive pour être pansée.

Il en va ainsi de la mémoire du massacre perpétré dans l’indifférence de la France et du monde, qui croyait, à tort, que les problèmes de la guerre qui n’en portait pas même le nom, avaient été réglés lors des accords d’Evian. Il s’agit du massacre de centaines de Français, Pieds noirs et Harkis, le 5 juillet 1962 dont le sort ne devait plus faire tergiverser le récit, qui semblait clos, de l’histoire de la conquête et de l’administration de l’Algérie, histoire faite de sang, de labeur et de rêves déçus.

La douleur, mais aussi sans doute la honte du déshonneur devant tant de terribles responsabilités, ne permettent pas encore de regarder collectivement la vérité historique. Des centaines de Français ont été pourtant massacrés le jour de l’indépendance de l’Algérie, pays dont l’acte de naissance sera ainsi marqué du sceau du sang. Alors que seule la vérité peut conduire à la réconciliation, ce jour funeste est encore l’objet de silences impardonnables. (…)

« (…) Cependant, au-delà des responsabilités, aussi lourdes soient-elles, je souhaite que le massacre de ces hommes et de ces femmes, de tous ces civils qui avaient foi en la France et ont perdu leur vie à Oran, ne soit plus tu.
Ici à Cabriès, notre présence participe à cette juste reconnaissance des nombreuses responsabilités de notre Etat. La France ne peut être elle-même qu’en pleine lumière, la France ne peut être à la hauteur de son histoire que lorsqu’elle sait se regarder en face.

Vive la République, Vive la France, Vive Cabriès-Calas. »

Voir en ligne : http://congraix.over-blog.com/2022/...