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Macron, si tu la fermais un peu... ?

, par  NEMO , popularité : 5%
NJ-Ile de France

C’est devenu un réflexe pavlovien, chaque fois que le président de la France qui va de l’avant parle, j’ai envie de mordre.

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Qu’est-ce qu’il lui a encore pris, à Macron (je n’ai aucune envie d’être respectueux avec ce zigoto), de venir parler dans le poste à 3 heures du matin, dans la nuit du 6 au 7 janvier, pour assurer l’Amérique qu’elle peut compter sur le soutien indéfectible de la France dans sa lutte à mort contre le fascisme Trumpiste ? Comme si les supporters de Trump avaient envahi le Capitole à bord de Panzers. Comme si, après avoir joué le rôle de Jupiter, de Tanguy (le pilote de chasse de la Bd Tanguy et Laverdure), ou même, ça lui est arrivé, de président de la République, notre acteur de troisième zone jouait maintenant à « de Gaulle défenseur du monde libre » lançant l’appel du 18 juin. Il fallait voir la vidéo, les drapeaux européen, français et américain en fond de décor, le président déguisé en résistant mal rasé, pâle mais résolu à ne rien céder, « no pasaran », jusqu’à la mort. Ce fut d’ailleurs la phrase centrale de son discours martial : « nous ne céderons rien à la violence de quelques-uns qui veulent remettre en cause la démocratie ». Bravo, quelle détermination, quel homme, quel chef, quel « latin lover »... sauf que lui-même, dans la même phrase, reconnaissait que si remise en cause de la démocratie il y avait (peut-être, et encore), elle n’était le fait que de quelques-uns, c’est-à-dire pas grand monde, c’est-à-dire presque personne... Vraiment pas de quoi sonner le tocsin. Un bouffon, qui me fait honte.

C’est qu’il n’en rate pas une, ce progressiste de mes deux. Une rafale d’entretiens accordés à des hebdos, des mensuels, des quotidiens. Des discours interminables, des déplacements « au contact » de foules ou des "peuples". A chaque fois, même en visite officielle, une provocation, ou plusieurs, à l’adresse exclusivement des « souchiens », comme s’il prenait son pied à agiter le chiffon rouge devant la France « moisie » des français qui aiment leur pays. Et toujours, ce sentiment qu’il laisse de ne pas se rendre compte qu’il n’a pas été élu pour constater ou commenter, mais pour agir... ce qui ne l’empêche pas de fustiger les commentateurs, par exemple dans son entretien fleuve à l’Express : « l’écrasement des hiérarchies induit par la société du commentaire permanent : le sentiment que tout se vaut, que toutes les paroles sont égales, celle de quelqu’un qui n’est pas spécialiste mais a un avis sur le virus vaut la voix d’un scientifique ». Et toujours, le « moi je fais tout bien, si quelque chose ne va pas, et je ne vois pas quoi, c’est forcément de la faute des autres ».

Un florilège :
- « Le grand débat », vous en avez retenu quelque chose, à part qu’il parlait, parlait, pendant des heures ? Le grand blablabla, creux comme un article de fond du Figaro, rigolait Frédéric Dard.
- Les « 66 millions de procureurs », en oubliant que c’est lui le premier qui accuse ses ministres et leur administration d’avoir foiré la vaccination, que c’est lui dont l’obsession est de faire taire toute opinion divergente, sous couvert de lutter contre les « fake news ». C’est celui qui dit qui y est, dirait ma petite fille.
- « Le privilège blanc », hé, Macron, nous sommes en France, pas au Sénégal ou au Mali. Qu’il y ait plus de blancs chez nous que de noirs, de jaunes ou de rouges, c’est un peu normal. Et puis, dis-donc, si tu allais discuter de leurs privilèges de blancs avec des agriculteurs, des petits commerçants, des ouvriers (il y en a encore), des artisans, des chômeurs, des français de père, de mère, de grands-pères, de grands-mères et ainsi de suite, qui n’ont pas droit à un logement social parce que priorité est donnée aux familles les plus nombreuses, quelles qu’elles soient et d’où qu’elles viennent... Et toi, ça ne te choque pas d’être blanc de moins de 50 ans et président de la république ? Tu devrais laisser ta place à un (ou mieux une) racisé, de préférence naturalisé depuis très peu de temps, ne parlant pas français, transgenre et polygame, c’est cela qui serait un formidable exemple !
- « Le crime contre l’humanité » de la colonisation de l’Algérie, et après on s’étonne que les dirigeants algériens, qui vivent sur la bête de la repentance française depuis l’indépendance, en demandent toujours plus.
- « En France on forme trop les policiers au contrôle (au faciès). En France, on contrôle deux fois plus qu’ailleurs en Europe. Il faut baisser ces contrôles. L’acte principal ne doit pas être le contrôle ». Il est vrai qu’on contrôle trop de survêt-casquette-basket, et pas assez de costard-cravate, dont il est bien connu que les premiers sont des victimes du racisme blanc, et les seconds des délinquants en col immaculé... Par contre, les contrôles sur le port du masque, les autorisations de sortie, le couvre-feu, ça, c’est bien, surtout quand on évite soigneusement de contrôler les dits « faciès ».

Voilà. Inutile de revenir sur les Gaulois réfractaires, l’emploi se trouve de l’autre côté de la rue, travaillez, vous pourrez vous payer un costard comme le mien, retenez-moi ou je fais un malheur face à Poutine, à Trump ou à Erdogan, mais coucouche-panier devant Merkel ou maintenant Biden...

Je l’ai déjà écrit, je persiste : Macron, c’est le gamin vicieux qui, à la récré, va donner un coup de pied par derrière à un plus grand que lui, et qui court aussitôt se cacher dans les jupes de la maîtresse. Dieu a dû nous l’envoyer pour nous punir d’avoir élu Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande.