Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

Macron la scoumoune

, par  NEMO , popularité : 5%
NJ-Ile de France

On dit de Macron qu’il a de la chance. Mais si lui a le « c.l bordé de nouilles », à preuve il est président de la République, les Français, eux, « s’en prennent plein » la même partie de leur anatomie (2 expressions populaires triviales mais parfaitement adaptées à la situation).

JPEG - 130.5 ko

Dans la marine à voile, il est une tradition venue de la bible qui veut que quand il y a à bord un « Jonas », le malheur s’abattra sur le navire. Alors, une fois identifié, le Jonas était jeté sans autre forme de procès à la mer, et le voyage se poursuivait sereinement.

Eh bien je vous le dis, Macron le chanceux, Macron le béni des Dieux, est un Jonas puissance mille. Mais un drôle de Jonas, que les Français, au lieu de le jeter à la mer comme c’eut été de bon sens, s’apprêteraient, si l’on en croit les sondages, à reconduire triomphalement à la tête de notre pauvre pays, comme si l’état lamentable auquel l’avaient réduit ses pitreries navrantes, de mauvais acteur jouant le rôle d’un mauvais président, ne leur suffisait pas, comme si notre humiliation quasi-quotidienne était la pénitence que nous mériterions de subir pour nos "crimes" passés.

Macron a la chance pour lui, c’est certain, si on se réfère à son CV, mais le problème, c’est que sa chance à lui, c’est notre scoumoune à nous. Les médias à la botte ont beau jeu de souligner que la plupart des difficultés que Macron a rencontrées pendant son mandat étaient déjà en gestation avant sa prise de pouvoir, ou ne lui sont pas imputables, ou étaient imprévisibles, il n’empêche que, depuis qu’il est aux manettes, le moins qu’on puisse dire est que les emmerdes nous tombent dessus comme à Gravelotte. Ce qui est vérifiable, c’est qu’il n’a pas fait grand-chose (si ce n’est nous saouler de paroles jamais suivies d’actes, ou alors d’actes contraires à ses paroles) pour s’attaquer aux problèmes existants, que pour certains il les a aggravés, quand il n’en a pas créé de toutes pièces par ses rodomontades, son arrogance, sa vanité et ses caprices d’enfant gâté, mâtinés d’un narcissisme qui ne fait pas que friser la psychiatrie.

Esquissons un bilan de son quinquennat (sans oublier ses activités antérieures sous la présidence Hollande), juste pour se remémorer à quel point le plus jeune président de la cinquième République que la France se soit donnée a été un atout majeur pour les Français : une criminalité en croissance exponentielle qui touche toute la France, des villes jusque-là paisibles devenues des coupe-gorge, une immigration de peuplement florissante, des déficits qui vont bientôt ressortir en Chine, tellement on les creuse profond, la crise des Gilets Jaunes, qui a mis la France en feu (qui n’est pas terminée, loin s’en faut), et dans laquelle Macron a, par sa suffisance, pris une bonne part, la gestion hallucinée du Covid, dont nos enfants vont payer longtemps les extravagances, et, maintenant, la guerre Russie Ukraine, dans laquelle Macron, par ses propos va-t-en-guerre et ses gesticulations de mouche du coche hystérique, risque de nous entraîner alors que n’avons rien à y gagner et énormément à perdre, contrairement à nos « alliés » américains pousse au crime.

Et puis il y a toutes ces « casseroles » qu’il traine, Alstom bradé à General Electric, avec notre indépendance nucléaire -il se murmure que des commissions substantielles auraient été versées dans des paradis fiscaux…-, EDF au bord de la ruine à cause de décisions imbéciles l’obligeant à acheter de l’électricité renouvelable alors qu’elle n’en a pas besoin, ou à vendre à perdre des kW à des « concurrents » qui se contentent de facturer avec bénéfice ce qu’ils ont acheté à EDF, l’arrêt de la centrale de Fessenheim, quand nos approvisionnements en gaz et en pétrole deviennent problématiques. Tout cela, c’est du Macron, pas seulement du Macron, mais Macron y est mêlé jusqu’au cou. Et ne remuons pas le fer dans la plaie, mais le camouflet de la part du grand ami de notre Président, Jo Robinet Biden, idolâtré par toute la bienpensance française, qui nous fait un tour de cochon en faisant annuler à son profit et à celui des Anglais la vente du siècle de sous-marins à l’Australie. Et l’annonce de notre chère Allemagne qui nous aime tant, elle aussi (ach ! le couple franco-allemand, gross liebe !) d’arrêter le programme commun d’avion de combat du futur pour se tourner vers des avions américains… Macron est méprisé par à peu près tous les dirigeants du monde (cf l’Algérie ou le Mali, grandes réussites récentes de la diplomatie française). Plus grave encore, il abaisse la France et il abaisse les Français. Et je n’ai même pas à insister sur son comportement, le doigt d’honneur d’une racaille à Saint Martin, les bouffonneries de McFly et Carlito, la fête de la musique, l’Elysée converti en cage aux folles…

Alors Français, mes chers compatriotes, si vous avez scrupule à jeter le Jonas à la mer, au moins débarquez-le du Titanic France. Nous avons encore une (petite)chance d’éviter l’iceberg. Et surtout n’écoutez pas les sondagiers Cassandre : cette chance, unique, c’est Zemmour, et personne d’autre !