J’ai toujours pensé que Macron était bidon. Mais qu’il coule à cette vitesse, je ne l’aurais jamais cru.

Plus ridicule que Hollande en scooter ou en maillot de bain, on croyait que ce n’était pas possible. On se trompait. Avec cette photo, petit garçon entre deux noirs qui se foutent ouvertement de sa gueule, et, par ricochet, du président de la République et de la France, pendant qu’il sourit bêtement, Macron s’est politiquement suicidé… Et je pèse mes mots. Son quinquennat, quoi qu’il nous fasse maintenant, quelqu’en même temps qu’il nous vende, quelque posture jupitérienne qu’il essaie de reprendre, est mort et enterré. Vous me dites que le petit type fluet coincé entre les deux rastas, ce serait le président de la République française, vous me faites marcher, non ?

Le choc de la photo, s’il s’avère désastreux en France, où la cote de notre président n’est déjà pas fameuse, n’en est pas moins catastrophique à l’étranger. Ce serait ce freluquet sur la photo, avec sa tronche de premier de la classe, qui se prend pour le président de l’Europe, qui sermonne Orban ou Salvini, qui prétend parler d’égal à égal avec Poutine, Trump ou Xi Jinping  ? MDR, ils sont.

Bon, je ne vais pas répéter ici ce que les commentateurs appointés, veste opportunément retournée, ont rabâché depuis l’incident. Ce qui m’intéresse, c’est de creuser un peu ce qu’il y a dans la tête du bonhomme. Et, en particulier, cette bienveillance énamourée qu’il semble manifester aux personnes issues de la diversité. Je devrais d’ailleurs, pour être précis et factuel, ajouter : à condition qu’elles soient noires ou maghrébines, notre président ne semblant pas éprouver une attirance particulière pour les asiatiques lorsqu’ils sont victimes d’agressions racistes par des « personnes » dont on ne doit pas publier les pédigrées. Et je devrais encore préciser que cette bienveillance ne s’adresse qu’aux mâles précités. Les femelles, lorsqu’elles osent s’approcher de l’astre flamboyant, se voyant vertement renvoyer à leurs tâches ménagères…
Vous avez peut-être encore en tête l’épisode de la marocaine qui lui demandait un permis de séjour, et à qui notre président avait doctement rétorqué qu’elle ferait mieux de rentrer dans son pays, qu’il a assez à faire pour trouver du travail aux français…
Il n’avait pas non plus ménagé les ouvrières de GAD, un abattoir qui mettait la clé sous la porte, infoutues qu’elles étaient de trouver un autre job, pauvres taches illettrées, bien fait pour elles, elles n’avaient qu’à mieux travailler à l’école, comme lui.
Quant aux visages pâles, même mâles, ils n’ont droit qu’à des sarcasmes et des leçons, jamais à sa compréhension : pas, en tout cas, les ouvriers blancs, qui n’ont qu’à travailler un peu plus au lieu de faire grève s’ils veulent pouvoir se payer un costard comme le sien. Pas l’horticulteur au chômage qui n’a que la rue à traverser pour trouver du travail.

Mais avec les noirs et les arabes, il n’est que douceur et paternalisme – s’adressant à des zigotos qui sont souvent plus âgés que lui -. Toujours prêt à les excuser - un braqueur a fait une « bêtise », Benalla a un peu débordé-, à les glorifier – Mamadou le monte en l’air reçu en grandes pompes à l’Elysée, le rappeur noir, PD et fils d’immigré invité dans l’intimité du couple présidentiel-, ou à s’indigner contre une extrême-droite blanche, raciste, populiste, et islamophobe, seul danger pour le « vivre ensemble ».
Et quand il se déplace, la corde au cou (sans doute inspiré par la proximité entre Calais et Amiens), en Algérie ou à l’ONU, c’est pour accabler son propre pays devant des « victimes », toujours noires ou maghrébines (nous n’aurions apparemment jamais colonisé l’Asie) qui n’en demandent pas tant, n’ayant pas elles-mêmes les cuisses aussi propres qu’on veut nous le faire croire.

En même temps, une absence totale de réaction lorsqu’un Adrien Perez se fait massacrer par des « dont il ne faut pas publier le nom » en portant secours à des amis, ou lorsque deux jeunes filles, Laura et Mauranne, sont assassinées à Marseille, par un « … ».

Que penser de tout cela ? Fabrice Eboué, dans une vidéo plutôt drôle, se rappelle sa jeunesse au lycée d’Amiens, dans la même classe qu’Emmanuel. Il rapporte que Macron, lorsqu’il voyait Eboué en petite tenue dans les vestiaires du cours d’EPS, était tout émoustillé et venait se frotter contre lui. Eboué suggèrerait-il que le jeune président de la France aurait des penchants penchés ? Je ne m’aventurerai pas sur ce terrain glissant, mais tout de même... Les quelques épisodes que j’ai relatés ci-dessus sembleraient montrer chez lui sinon une détestation des femmes (sauf apparemment de la sienne – l’éternel complexe d’Oedipe), au moins une attitude plutôt distante vis-à-vis du beau sexe. Il semblerait aussi qu’il aime à s’entourer de mâles plutôt baraqués, un peu ou beaucoup voyous sur les bords. Et plutôt de la diversité africaine ou ilienne...

Un bloubi boulga cérébral entre une enfance trop sage, une adolescence perturbée, une sexualité mal assumée et une pensée de gauche qui considère que les africains, qu’ils soient maghrébins ou sub-sahariens, n’ont pas atteint le stade de développement qui leur permettrait de se défendre contre l’occident prédateur, et qu’il faut donc les protéger, comme des espèces menacées ?