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Les socialistes osent tout

, par  NEMO , popularité : 6%

Quand le regretté Audiard faisait dire à Lino Ventura, dans les tontons Flingueurs : « les cons, ça ose tout ! C’est même à ça qu’on les reconnaît ! », il aurait pu, mais à l’époque, la gauche morale ne sévissait pas encore, préciser « Les cons et les socialistes ».

C’est qu’ils osent tout, nos promoteurs inlassables de la bienpensance compassionnelle. Du Président « des titulaires de la carte d’identité française qui votent bien, et des étrangers qui avant longtemps voteront bien aussi », au dernier des ministricules, c’est à qui nous sortira la plus grosse, la plus gluante, la plus autosatisfaite des mesures d’enfumage et de foutage de gueule des Français qui n’ont pas la chance de faire partie de leur cœur de cible, comme on dit en marketing.

Tenez, pour rendre votre rentrée moins grise, je vous ai concocté un florilège de tout ce que ce beau monde qui ne veut que votre bonheur a préparé cet été, à vos dépens, et dans le plus parfait mépris de votre beaufitude.

En commençant par le premier des Français, lequel, ridiculisé par ses homologues et lâché par ses prétendus alliés (à l’exception de ses amis intimes, les démocrates Saoudites et Qataris), a eu le culot de prétendre que c’était grâce à la menace mortelle qu’il avait fait planer sur la Syrie que Bachar, vert de peur et caleçon maculé pour le même motif, avait enfin accepté de détruire ses réserves de gaz de combat. Extraordinaire exploit de notre culbuto national, salué par la galaxie entière.
Dans la foulée de sa « victoire » éclatante, notre va-t-en guerre irréprochable et impartial, généreux en coups bas, en a profité pour virer les cinq représentants des principaux cultes de France du fameux Comité d’éthique qui doit entre autres se prononcer sur la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui (PMA et GPA). Les remplacer par des amis partageant ses propres idées (cette expression est un pléonasme, un bon socialiste n’a d’amis que dans son propre camp, le camp du bien – il ne peut que haïr tous ceux qui, ne pensant pas comme lui, se placent de facto dans le camp du mal) n’a pas troublé la pureté de sa conscience. On se demande d’ailleurs ce qui pourrait la troubler.

Allez, Ayrault, maintenant, dont je vous rappelle, au cas où vous l’auriez oublié, qu’il est le Premier Ministre en exercice de la France. Hé bien figurez-vous que notre Père la Conscience a nommé, sur les deniers publics, une responsable de communication auprès de sa voluptueuse épouse, laquelle, il faut le reconnaître, en avait un urgent besoin. Il n’empêche que c’est une grande première pour un Premier. Et ça nous vient tout droit du principal pourfendeur de la gabegie de droite, au temps béni où notre vertueux Jean-Marc était président du groupe socialiste à l’assemblée Nationale. Déjà qu’il s’est octroyé, sur vos impôts, une équipe de 12 communicants ! Le double de l’équipe Fillon, qui n’était déjà pas maigre ! Et il y en a encore qui trouvent qu’il manque d’air, le camarade ?

Et une autre, qui me plait bien, parce que là, on s’approche du sublime : saviez-vous qu’il y a au gouvernement un ministre femelle (vous ne me ferez pas écrire « une » ministre, dussè-je périr sous la torture, ni une auteure, et encore moins un sentinelle, d’ailleurs), au doux nom de Bertinotti, qui est censée s’occuper de la (destruction) de la famille ? Hé bien, figurez-vous que cette dame réfléchit, c’était un engagement de Hollande, à l’abaissement de l’âge de la majorité, pour que les jeunes de 16 ans votent… bien, inutile de le préciser (encore qu’ils risquent d’être déçus, les socialos, les choses ont changé, et les jeunes se mettent, les ingrats, à voter FN…). On avait inauguré la démocratie avec le « suffrage censitaire », dans lequel seuls les citoyens qui payaient des impôts avaient le droit d’exprimer à quoi ils voulaient que leur argent serve. On va l’enterrer en apothéose avec le « suffrage assisté »,n’auront le droit de décider de ce qu’ils veulent que l’on fasse de l’argent public, que ceux qui en bénéficient. Et après moi, le déluge…

Mais le pire du pire, de toutes ces petites saloperies ordinaires, c’est qu’un groupe politique électoralement majoritaire qui, sous couvert d’une sacro-sainte démocratie, nous bassine avec une bienpensance insupportable, qui a la prétention de changer le monde, de marier les contraires, d’effacer la réalité, de contrôler chaque minute de notre vie pour nous obliger à faire le bien, et surtout, surtout, d’éduquer nos enfants à notre place, pour qu’ils pensent juste, trouve normal de confier le gouvernement de la France à des ministres dont les enfants se trouvent pris dans des affaires de délinquance - de la vraie, pas de la petite infraction de rien du tout : le fils de notre ministre des affaires étrangères, condamné pour escroquerie, soupçonné de blanchiment d’argent (des millions d’euros !), le fils du ministre de la santé, trois ans de prison pour extorsion de fonds et séquestration, et enfin le fils du garde des Sceaux, au casier judiciaire pas tout à fait vierge (mais lui, son cas est un peu particulier, il n’a pour ainsi dire rien fait, ou si peu, il serait victime du racisme de la société blanche que sa mère ne serait pas étonnée). Il fut un temps où les parents qui avaient failli à leur tâche d’éducateurs se faisaient très, très discrets. Aujourd’hui, ils pérorent à la Télé ou ils sont ministres… Cahuzac et DSK, vous pouvez revenir ! Vous, au moins, vous êtes compétents.