Les statistiques et les sondages publiés ces dernières semaines interpellent certains politiques et quelques médias et surtout les citoyens Français qui ne se laissent pas « endormir » par la désinformation d’une gauche, même si ce n’est pas l’extrême : il s’agissait de savoir ce que pensaient d’une part les musulmans de la compatibilité de leur religion avec notre laïcité et d’autre-part l’ensemble des élèves de 3e à Terminale, des religions et de la laïcité en relations avec leurs parcours scolaire.

Le sondage, réclamé par la fondation Jean Jaurès (que l’on ne peut certes pas qualifiée d’extrême-droite), et qu’il me semble souhaitable de rappeler régulièrement, nous apprenait que « 74% des jeunes musulmans de moins de 25 ans considéraient que l’islam devait passer avant la République, pour 25% seulement pour les plus de 35 ans ».

Egalement que « 61% des musulmans français affirmaient que l’islam était la seule vraie religion. »

Et, enfin, que « 45% des Français-musulmans de moins de 25 ans pensaient que l’islam était incompatible avec les valeurs de la société française ».

Entre 2011 et 2020 le pourcentage des Français-musulmans qui pensaient « que la laïcité devait s’adapter à l’islam était passé de 29% à 40% »

Entre 2011 et 2020, « sur l’interdiction du port du voile par les musulmanes », les avis des musulmans avaient également évolué dans la mauvaise direction :

2011 – c’était une bonne chose 60% - 2020 : 30%

2011 – c’était une mauvaise chose 33% - 2020 : 60%

2011 – ne se prononçaient pas 7% - 2020 : 10%

Un sondage, toujours en 2020, organisé par Cnesco sur la laïcité et les religions au sein de l’école et dans la société, nous proposait les résultats suivants :

« Les règles de vie prescrites par la religion sont plus importantes que les lois de la République »

Les élèves de 3e : n’étaient pas d’accord à 42,4%, plutôt pas d’accord à 33,4%, plutôt d’accord à 18,9% et tout à fait d’accord à 5,3%.

Les élèves de Terminale : 49,6% - 32,4% - 14,1% - 3,9%.

Ce même sondage affirmait que « Les élèves issus de l’immigration étaient le plus souvent d’accord avec le fait que les « responsables religieux devaient avoir plus de pouvoir au sein de la société, et que les règles de vie prescrites par la religion étaient plus importantes que les Lois de la République. »

Je disais donc que la société française s’étonnait de ces résultats, il est vrai surprenant pour tous ceux qui préfèrent « ne pas entendre, ne pas voir, ne rien dire », mais il est un exemple historique qui explique parfaitement de tels résultats : par exemple l’esclavage « blanc » en Algérie, à l’époque ottomane, entre le 16e et le début du 19e siècle.

Sur les centaines de milliers d’esclaves européens vendus sur le marché d’Alger, la très grande majorité venait de villages et de petites villes situés près des côtes méditerranéennes, en Espagne, Italie, France, et les îles Baléares et Corse. Il y en a eu même quelques milliers venus de bien plus loin, par exemple d’Islande, de Hollande, du Danemark, etc. bien que cela soit bien moins connu.

Or, ces malheureux réduits à l’esclavage, notamment ces derniers (les Nordiques), étaient bien souvent « éblouis » par le climat, la richesse et la beauté du site, en comparaison des pauvres et tristes villages où ils avaient vécu jusqu’alors.

Après une longue période de souffrance et d’atrocités, quelquefois plusieurs années, nombreux furent ceux et celles qui se convertirent à la religion musulmane afin d’accéder à une vie meilleure et surtout les enfants esclaves, séparés de leurs parents, qui furent pris en main et convertis dès leur plus jeune âge.

Cela pour expliquer que, quand l’environnement change, les mentalités changent également, et que l’on s’adapte, de gré ou de force, à ce qui domine afin d’atténuer les affrontements et les souffrances.

N’est-ce pas, au regard des sondages cités plus haut, ce qui, insidieusement, se produit en France, et probablement dans certains pays d’Europe : puisque la religion musulmane s’impose de plus en plus, et que rien n’est entrepris pour qu’elle cesse de dominer, bien au contraire puisque la progression des migrants se poursuit inexorablement, alors il est plus facile, pour la jeunesse, de s’adapter et de pactiser avec elle, plutôt que de la combattre en vain, puisque les politiques, les médias, la télé, les films, les publicités, etc. nous y incitent et même nous y invitent et qu’ils sont vainqueurs sur le terrain devant des forces de l’ordre impuissantes à se défendre, comme, hélas, nous pouvons le constater quotidiennement et de plus en plus souvent même dans des régions, des villes et des villages qui, jusqu’à ces dernières années, appartenaient à notre « Douce France ».