Les trafiquants d’êtres humains libyens dénoncent l’ONG "Open Arms" de pratiquer ouvertement le trafic de "migrants" en Mer Méditerranée : "Nous les avons suivis sur quelques miles marins et avons constaté qu’ils attendaient les "migrants" à la limite des eaux territoriales libyennes, à proximité même des côtes.
Un long et détaillé reportage, avec de nombreuses photos, est disponible sur le site "Casoaislado" espagnol et peut être consulté facilement.
Le fondateur d’Open Arms, Oscar Camps, ne cesse de mobiliser toutes les autorités disponibles pour obliger la capitainerie de Barcelone de débloquer le permis de naviguer de son navire.
Il ne peut dissimuler sa colère de ne plus pouvoir exercer son fructueux commerce au large de la Libye.
Il a même osé comparer la tragédie de la mer Méditerranée à l’holocauste alors que son entreprise a été complice de la disparition de plus de 16.000 êtres humains en moins de cinq années.
Oscar Camps ne cache pas sa proximité avec le pape François, qu’il vient de contacter afin de lui demander son aide.
Ne lui avait-il pas déjà demandé également l’an dernier de remercier publiquement, lors d’une homélie, le travail des ONG en Méditerranée.
Ne s’était-il pas déjà approché du pape François en 2017 afin qu’il légitime son action devant une opinion publique qui se mobilisait contre lui et mettait ses pratiques en question.
"Open Arms" est accusée d’organiser un "service de taxi" pour les immigrés qui se recueillent toujours à proximité des eaux territoriales libyennes, à quelques miles marins de la côte.
Des témoignages prouvent la réception de milliers de migrants dès leur sortie des eaux territoriales et cela paraissait tout à fait légal pour les trafiquants libyens (voir les photos qui apportent les preuves de cette collaboration sur le site "Casoaislado" du 12 février 2019).
La justice espagnole possède toutes les preuves pour ouvrir des poursuites contre l’ONG d’Oscar Camps.
Le fera-t-elle ?