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Les Français se droitisent... Quelle horreur !

, par  NEMO , popularité : 5%
Déjà publié le 26 avril 2013, cet article a gardé une certaine fraîcheur, impeccable en période estivale (la fraîcheur !)

Les Français se droitisent, s’offusque sur tous les tons du registre tragique la bienpensance gaucho-bobo. Mon Dieu, quelle horreur !... Ce pays devient invivable, avec ses Islamophobes qui osent penser que l’Islam n’est pas soluble dans la démocratie, ses xénophobes qui s’indignent de se faire molester dans le métro ou voler jusque dans le musée du Louvre par des Roms, ses homophobes qui osent nier qu’entre une femme et un homme il n’y a pas de différence, ses travailleurs égoïstes qui rechignent à donner à des fainéants qui ont moins qu’eux ce qu’ils ont en plus qu’eux, ses populistes de l’UMP qui ne se sauvent pas en se bouchant le nez quand maître Collard apparaît, et maintenant ses « cons » qui osent déplaire ouvertement au Syndicat de la Magistrature.

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Hé bien oui, les Français se droitisent. Et le pire, et ça, j’ai l’impression que la Gauche, et même nos penseurs de Droite (il y en a peu, mais quand même quelques uns) ne l’ont pas encore bien assimilé dans leur petit logiciel mental monobloc, c’est que non seulement ils n’en ont plus honte, mais qu’ils en sont fiers ! Et le pire du pire, c’est que même les jeunes, qui étaient jusqu’à présent chasse gardée des socialistes, se mettent à descendre dans la rue avec les vieux cons réacs cathos ! Voilà, c’est la première bonne nouvelle pour mon pays depuis… longtemps ! Parce qu’après 70 ans de domination sans discussion des idées dites de « Gauche », depuis en réalité que le parti communiste, en brandissant ses prétendus 70.000 fusillés, à interdit à la Droite, par définition collabo-fasciste, d’émettre le moindre son, pour la première fois, et nous ne remercierons jamais assez Frigide Barjot (ce qu’elle fait, n’en déplaise aux fumiers qui essaient de la salir, est aussi admirable que ce qu’on réalisé les plus grandes figures féminines de France, et je me fiche de son passé), les Français se sont levés pour dire « ça suffit »  ! Et « ça suffit », ils ne le disent pas qu’aux élus de gauche, ils le clament aussi aux parlementaires qui se sont fait élire à droite et dont on ne voit pas bien où se situe leur différence avec la gauche : les Baroin, Juppé (parfois), Lemaire, NKM, les sénateurs et les députés qui ont voté la loi Taubira ou qui veulent bien être de Droite, mais pas trop, l’inénarrable Chantal Jouanno, qui se fait investir par l’UMP, la quitte pour l’UDI parce que l’UMP ne sent pas bon, et n’a même pas la décence de se représenter devant les électeurs qu’elle a cocufiés, et bien d’autres qu’il faudrait épingler sur le mur des "faux culs".

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Et ce « ça suffit », nul ne peut prédire aujourd’hui ce qu’il va devenir. Hollande, comme d’habitude, se fait invisible et inaudible, en attendant un miracle. La Gauche, dans son ensemble, espère que les vacances vont calmer le jeu, comme elles le font pour les grèves de la SNCF ou de la RATP, en n’ayant pas vu que ces Français-là, qui prennent sur leurs dimanches pour battre le pavé, ne sont pas mus par un intérêt catégoriel et personnel, mais mènent un combat décisif pour la sauvegarde des valeurs essentielles de notre nation, et l’avenir de leurs descendants - ce qui est d’un niveau qu’un homme de gauche ne peut pas comprendre, entre nous soit dit. Quant à la Droite institutionnelle, elle devrait éviter de se réjouir trop tôt, elle qui n’a rien compris des aspirations des Français, au point de se faire battre à plate couture à chaque élection depuis cinq ans, quand elle avait un boulevard ouvert devant elle.

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Bref, tout ce que l’on peut dire, c’est que chaque jour, nous sommes de plus en plus nombreux, vieux et jeunes, à nous rendre compte que nous ne sommes pas seuls. Quand les Berlinois de l’Est se sont rendu compte qu’ils n’étaient pas seuls, le mur est tombé. Quand les Russes se sont rendu compte qu’ils n’étaient pas seuls, le communisme est tombé. Alors descendons tous dans la rue le 26 mai, et comptons-nous. Nous verrons bien, alors, ce qui va arriver.