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Le socle fragile de la classe dominante

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Article publié tout début juillet 2021

C’est plus fort qu’eux  : ils ne supportent pas le peuple. Emmanuel Macron est de ces dirigeants qui ne cessent de lui faire la leçon. Cette fois, c’est aux Hongrois, aux Polonais et aux Slovènes qu’il s’en prend, au côté de l’Union européenne. Celle-ci reproche plus spécifiquement à Viktor Orban, premier ministre de Hongrie, d’avoir promu le 15 juin une loi interdisant la «  promotion  » de la pornographie et de l’homosexualité aux moins de 18 ans. Le président français, indigné, a déclaré : «  C’est une bataille culturelle, civilisationnelle, que nous devons mener.  » Diable ! Alors que l’Europe est désormais une terre de conquête de la civilisation islamique – qui rend la vie des homosexuels infernale – l’UE ne voit rien de plus urgent, sous la pression du mouvement homosexuel LGBT, que rappeler à l’ordre des pays souverains qui ont choisi de préserver les mineurs de messages sexuels extérieurs. Qui perd la tête ?

La démocratie meurt de la légèreté de ses élites. Elles prétendent, en l’espèce, imposer des « valeurs » soufflées par des groupes de pression. Or, face à une opinion majoritaire, elles se dispensent de la « tolérance » qu’elles exigent envers les minorités. Leur mépris est indéfendable. Qu’aurait-on entendu si les Hongrois avaient critiqué la loi sur la bioéthique et ses dérives génétiques, approuvées mardi par les députés  ? Le texte va créer, outre des enfants sans père, des chimères homme-animal et des « bébés-médicaments ». La « majorité présidentielle », qui se flatte d’avoir permis ce « progrès », a récolté dimanche 7,1 % des voix exprimées. Ce détournement de la volonté populaire est au cœur de la crise. En réitérant leur grève du vote au second tour (65,7 % d’abstention, contre 66,7 % au premier tour), plus de trente millions de citoyens ont confirmé leur refus de participer à un scrutin jugé inutile. Cet acte politique est une alarme.

La France populaire, celle des classes moyennes reléguées en périphérie des métropoles, a rompu avec le monde politique. Celui-ci ne vit plus la vie des gens ordinaires.

Voir en ligne : https://blogrioufol.com/le-socle-fr...