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Le petit Emmanuel ne sait pas se faire des amis

, par  NEMO , popularité : 3%
NJ-Ile de France

Depuis tout petit à l’école, son rêve de premier de la classe a toujours été de faire partie de la « bande des caïras », mais, on ne sait pas trop pourquoi, ça n’a jamais marché.

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Pourtant, on ne peut pas dire qu’il n’y met pas de la bonne volonté. Il s’obstine même désespérément à jouer les durs chaque fois que l’occasion se présente -et que maman Brigitte n’est pas trop loin pour qu’il puisse vite effectuer un repli stratégique sous ses jupes en cas de souci-. Dites-moi : est-ce que nous avons déjà eu un président capable de se mettre à peu près tous ses collègues chefs d’Etat à dos -à l’exception du canadien Justin Trudeau, encore plus foutraque que lui- , juste pour épater les amis qu’il voudrait se faire et qui ne veulent pas de lui ?

Macron adorerait par exemple, à défaut de la « bande des Noirs », dont sa couleur de peau lui interdit l’accès, être le copain de la « bande des Arabes ». Alors, quand il va en Algérie, il explique aux algériens que si rien ne va dans leur pays, s’il n’y a de l’eau courante que quelques heures par jour dans les villes, si les jeunes tiennent les murs parce qu’ils n’ont pas de travail, s’ils sont obligés d’importer à peu près tout ce dont ils ont besoin en échange du gaz et du pétrole qu’une nature généreuse leur a donnés (bien aidée par les Français), c’est à cause du crime contre l’humanité que nous avons commis envers eux, en leur construisant des écoles, des routes et des hôpitaux.

Quand il va en Israël, il nous fait une pantomime à la Chirac pour bien montrer que les juifs ne lui font pas peur -surtout entouré par un service de gros bras-, que la Shoa, ça va comme ça, parlons plutôt de la guerre d’Algérie et des tortures pratiquées par l’armée française sur des patriotes algériens purs comme le cristal et doux comme des agneaux. Il s’empresse aussi, à chaque attentat commis par un « déséquilibré », de rappeler que la République ne tolère ni l’amalgame, ni la discrimination ; mais, quand c’est un souchien blanc qui s’énerve un peu contre la religion de paix et de tolérance, de faire donner la foudre de la justice.

Hé bien, il a beau faire, beau dire, beau se prosterner, s’aplat-ventrer, ses prétendus amis algériens ne perdent pas une occasion de lui planter un poignard dans le dos : son « ami Yacine Bellatar », racaille entre les racailles, se fout ouvertement de lui. C’est Taha Bouhafs, un ami algérien victime de la colonisation, qui a ameuté les réseaux sociaux sur sa présence au Théâtre des Bouffes du Nord... et ne parlons pas de son ami Alexandre Benalla (qui me plait beaucoup, par ailleurs), mais rappelons la réaction du nouveau président algérien, envoyant sur les roses le Président de la France (quelle humiliation !) qui le félicitait de son élection nord-Coréenne et l’invitait à resserrer les liens avec notre accueillant pays.

Le petit Emmanuel aimerait aussi énormément être l’ami de la petite Greta Thunberg, Jeanne d’Arc de la lutte contre le CO2. Il fallait le voir, notre Jupiter, tonner contre le président brésilien Bolsonaro, quand la forêt amazonienne brûlait. Aussi quelle cruelle déception, après avoir reçu en grande pompe la jeune autiste Asperger sous les ors de l’Elysée, de se faire trainer dans la boue par la donzelle. La France au banc des accusés devant le Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU, rien que ça... il a fallu que des ministres, tels des écoliers pris en faute d’avoir pété volontairement dans la classe (décidément, la macronie, c’est le retour à l’enfance), se répandent dans les médias pour justifier l’action de la France en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Le ridicule le disputant au pathétique, hélas.

Mais ce qu’Emmanuel voudrait par-dessus tout, son apothéose, somme toute, ce serait d’être l’ami des hommes, des femmes, des bi et des non-bi de « progrès ». C’est en chef charismatique qui, au bord du précipice, a osé faire un grand pas en avant, qu’il voudrait que la postérité l’immortalise. Aussi ne manque-t-il jamais de faire savoir aux « conservateurs » tout le mal qu’il pense d’eux : Orban en Hongrie, Salvini en Italie, Trump aux Etats-Unis, Poutine en Russie, Johnson en Grande Bretagne, Netanyahou en Israël... C’est qu’il en faut dans le pantalon pour oser se mettre la moitié du Monde à dos ! Et il en a, le bougre.

Mon petit Emmanuel, tu ne vois pas que tout le monde se fout de ta gueule ? Retourne jouer avec des petits camarades de ton âge, et laisse le destin de la France aux grandes personnes.